Pour l’heure, la SuperLigue européenne compte douze clubs fondateurs, uniquement des Espagnols, des Italiens et des Anglais.
L’objectif des douze clubs fondateurs est de trouver trois autres clubs « permanents » afin que la compétition puisse voir le jour. Le PSG, le Bayern Munich ou encore le Borussia Dortmund sont les trois noms qui reviennent en boucle mais pour l’instant, les clubs français et allemands se rangent comme des soutiens de l’UEFA et refusent de participer à cette mascarade. En toute logique, les clubs fondateurs de la SuperLigue courtisent d’autres potentiels participants. Et selon les informations du Corriere dello Sport, le Napoli du sulfureux Aurelio De Laurentiis a officiellement été contacté par la banque JP Morgan afin d’entrer dans la SuperLigue européenne. Pour l’instant, le patron de Naples n’a pas encore donné de réponse et doit revenir vers la banque d’affaires dans les prochaines heures.
Infantino soutient l'UEFA à 100 %
En parallèle, le président de la FIFA, Gianni Infantino, s’est exprimé ce mardi matin pour la première fois au sujet de la SuperLigue. Sans surprise, le patron du football mondial soutient l’UEFA et s’oppose fermement à la création de cette compétition fermée. « A la Fifa, nous ne pouvons que désapprouver fortement la création de la Super League, une Super League qui est une ligue privée et une rupture avec les institutions actuelles. Il n'y a aucun doute sur la désapprobation de la FIFA. Soutien total à l'UEFA » a livré le patron de la FIFA, farouchement opposé à la création de la SuperLigue, qui fait décidément l’unanimité contre elle. Preuve d’une contestation forte, les joueurs de Premier League (hors big 6) porteront un maillot d’opposition à la SuperLigue dès qu’ils affronteront une équipe du top 6 du championnat anglais, selon The Times. Avant même de voir le jour, cette compétition souffre d’un terrible déficit d’image.