La France n'a pas de coeur, le Maroc l'avoue

La France n'a pas de coeur, le Maroc l'avoue

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Dimanche, l'Equipe de France s'avancera à Losail face à l'Argentine avec la ferme ambition de conserver son titre mondial de 2018. Solidité, efficacité, les hommes changent mais Didier Deschamps a gardé la bonne formule. Walid Regragui ne peut qu'approuver ce constat.

Dans une sinistrose causée par des matchs de Ligue des Nations ratés et une cascade de blessures, l'Equipe de France était loin d'avoir réservé sa place en finale de la coupe du monde. Pourtant, un mois plus tard, les Bleus joueront bien une deuxième finale mondiale de rang. Comme en Russie, leur parcours ne fut pas le plus flamboyant avec des temps faibles traversés contre l'Angleterre et le Maroc. Mais, l'impression est bonne pour une formation restée solide pendant le tournoi, en témoigne le fait qu'elle n'ait pas connu la moindre prolongation comme lors de l'édition russe.

La France est une machine sans cœur, Regragui s'incline

Les matches passent et la frustration est la même pour les adversaires vaincus des Français. Ceux-ci pensaient même mériter de l'emporter et trouvent parfois injuste le résultat du match. Une voix discordante est à noter, celle de Walid Regragui. Depuis l'élimination de son équipe en demi-finale, le sélectionneur marocain ne tarit pas d'éloges pour la formation de Didier Deschamps. Ce vendredi, en conférence de presse, il a encore insisté sur le côté inéluctable de la défaite de ses Lions de l'Atlas face à une France imbattable à ses yeux.

« Je me dis que c’est la France, que c’est toujours comme ça qu’ils gagnent leurs matchs et ce n’est pas un hasard. À chaque fois, les pays pensent ne pas être loin de gagner, mais en fait, c’est encore loin. La France sait gagner ces matchs. C’est ça qui est dur avec les Bleus. Ils vous laissent à chaque fois ce goût amer. Parce que quand tu joues contre eux, tu sens que tu n’es pas loin de… Mais à l’arrivée, tu es éliminé. Il faut l’accepter », a t-il lâché à la veille de la petite finale Croatie-Maroc et à deux jours de Argentine-France. Un hommage plein de classe pour le travail de Deschamps mais aussi un avertissement envoyé directement aux Argentins, lesquels pensent peut-être naïvement que le seul talent de Lionel Messi suffira en finale.