Ouf, l'OM respire mieux d'un seul coup

Ouf, l'OM respire mieux d'un seul coup

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Sans atteindre des sommets, l’Olympique de Marseille est venu à bout de Valenciennes (2-1) ce mercredi soir dans un match en retard de la 21e journée de Ligue 1, ce qui permet aux Phocéens de remonter à la 5e place au classement à seulement six points de Lille. Une bonne chose de faite.

Dans un match qui sentait clairement la peur, l’OM semblait vouloir rapidement se mettre à l’abri d’une mauvaise surprise, et les occasions allaient se multiplier, à l’image de ce tir de Thauvin qui frôlait la lucarne du but de Penneteau (9e) ou de celle de Valbuena, laquelle était également proche de trouver le cadre (17e). Les joueurs d’Anigo pouvaient cependant compter une nouvelle fois sur Gignac, qui profitant d’une grosse bourde de Enza-Yamissi, lequel ratait sa passe en retrait vers son gardien, ouvrait le score (0-1, 32e) ce qui avait le don de mettre en rage le coach de VA. Mais ce but allait subitement doper les joueurs nordistes, lesquels étaient nettement plus incisifs, et si Dossevi était proche d’égaliser (35e), Masuaku allait lui le faire d’un centre-tir qui trompait un Mandanda assez mal inspiré sur ce but (1-1, 37e). Valenciennes était entré dans le match et rendait cette fois coup sur coup à l’OM.

A la reprise, et contre toute attente, VA se montrait toujours aussi décidé à vouloir s’imposer au Vélodrome, le club nordiste, relégable, n’ayant clairement rien à perdre. Du côté de Marseille, on tentait de d’abord de rester solide en défense et de jouer chaque coup à fond, même si cela ne sentait pas la sérénité totale. Mais l’OM allait quand même finir par trouver la solution, grâce à Thauvin, lancé sur la gauche par Valbuena, qui trompait le portier valenciennois d’une belle frappe (2-1, 63e). L’ancien lillois était même proche de tuer le match, mais son tir touchait du bois (70e). Valenciennes n’abdiquait pas, mais le 18e de Ligue 1 avait du mal à réellement se créer des occasions, tandis que l’Olympique de Marseille essayait de faire le break. Forcément, les dernières minutes étaient assez crispantes, et Pujol était proche de gâcher la fête, mais son tir enroulé manquait sa cible (88e). Gignac aurait pu peut-être bénéficier d’un penalty dans les ultimes secondes, mais l’arbitre en décidait autrement, cela ne changeait toutefois pas le scénario, même si Mandanda évitait le pire à l’ultime seconde en stoppant une ultime occasion nordiste (90e+2).