Ligue 1 ‍: Les Français n'aiment par les investisseurs étrangers

Ligue 1 : Les Français n'aiment par les investisseurs étrangers

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En plus de ne pas voir les fonds étrangers dans les clubs français d’un très bon œil, les Français aimeraient plus de contrôle de la part de l’État.

Avec l’arrivée plus que probable de Foster Gillet au sein du capital de l’Olympique Lyonnais, le nombre des clubs français passés sous la coupe d’investisseurs étrangers va passer un palier supplémentaire. Si la tendance semble inévitable, elle n’est pas forcément vue d’un très bon œil en France. Selon un récent sondage Odoxa pour Keneo et RTL, 66 % des Français pensent que l’arrivée de fonds étrangers n’est pas une bonne chose pour nos clubs.

Les investisseurs étrangers mal vus, mais indispensables ?

Marseille, Toulouse, Bordeaux (Gérard Lopez dépend d’un fonds américain), Angers ou encore Caen, l’olympique Lyonnais va donc certainement rejoindre la liste des clubs professionnels français détenus par des fonds américains. Plus globalement, la tendance aux fonds étrangers est lourde en Ligue 1, car si on ne cite plus le PSG, des clubs comme l’AS Monaco, le LOSC, Nice ou encore Troyes sont, eux aussi, sous pavillons étrangers.

Une tendance lourde, mais qui n’est pas du goût des Français, mais également des amateurs de football qui sont 52 % à voir ces fonds étrangers comme une mauvaise chose. 59 % de ce même panel estime qu’il n’y a pas assez de propriétaires français dans les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2.

Alors que le foot français de clubs peine à être compétitif sur la scène européenne, ces amateurs de football sont fatalistes sur le fait que l’arrivée d’investisseurs étrangers est nécessaire sur un plan économique et sportif. Pourtant, 70 % pensent que ces rachats ont des conséquences néfastes sur la transmission de l’histoire du club. Les protestations des supporters du Red Star suite au rachat par 777 Parnters sont une preuve de cette inquiétude.

Contrôle de l’Etat et respect des droits de l’Homme

Pour éviter les fiascos tels que celui des Girondins de Bordeaux, les Français ayant participé à cette étude sont favorables pour 78 % d’entre eux à des contrôles renforcés de l’Etat pour s’assurer de la stabilité financière de ces investisseurs. 86 % estiment qu’il faut impérativement vérifier que ces fonds étrangers proviennent de pays qui respectent le droit international et les droits de l’Homme. La polémique autour de l’organisation de la Coupe du Monde au Qatar n’y est certainement pas étrangère.