Homophobie ‍: La LFP et les ministres ont-ils déjà retourné leur veste ‍?

Homophobie : La LFP et les ministres ont-ils déjà retourné leur veste ?

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Prompts à dégainer les interruptions des matches au moindre « La ligue, la ligue on t’enc... » ou à l'apparition de banderoles moqueuses, les arbitres de Ligue 1 ne sont pas passés à l'action samedi alors que forcément les provocations ont été nombreuses sur les terrains de Ligue 1. Mais que ce soit OL-Bordeaux, où les deux virages du Groupama Stadium ont désobéi à Juninho, lequel réclamait du calme sur ce sujet, ou bien encore au Stadium, où l'on a surfé sur les initiales de Pascal Dupraz pour provoquer les autorités, les arbitres n'ont pas stoppé les matches. Au point qu'on peut se demander si des ordres n'ont pas été donnés afin de calmer le jeu avant la rencontre entre les élus, les instances et les supporters le 5 septembre prochain.

Ce dimanche, le JDD pense qu'effectivement des consignes ont été passées aux arbitres et aux délégués de la LFP. « Samedi, des chants et des banderoles hostiles au gouvernement et à la LFP ont surgi à Lyon, Nantes, Toulouse et Nîmes sans que cela n’occasionne d’interruption. Le fruit de nouvelles consignes ? Le choc de ce soir entre Marseille et saint-Étienne est attendu avec fébrilité. Le sujet est sensible. Au sein des instances, personne ne veut mettre de l’huile sur le feu. Pas plus à la Ligue qu’à la Fédération, où Noël Le Graët goûterait très peu le désordre ambiant », explique l'hebdo. En frappant sans concertation, la LFP a voulu montrer ses muscles, à priori la méthode a déjà montré ses limites.