UEFA ‍: Après le fair-play financier, Ceferin veut taxer les riches

UEFA : Après le fair-play financier, Ceferin veut taxer les riches

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Introduit en 2010, le fair-play financier vit sans aucun doute ses dernières semaines dans sa forme originelle. Aleksander Ceferin a une nouvelle idée en tête et elle risque ne pas plaire à certains gros clubs européens.

L’UEFA doit annoncer dans les semaines à venir la fin du fair-play financier. Un ensemble d’événements font inévitablement bouger les choses : la crise sanitaire et économique pour les clubs, le coup de tonnerre de la SuperLigue. Mais si on pouvait imaginer que l’UEFA laisserait un peu plus de marge de manœuvre aux clubs européens, le président, Aleksander Ceferin, risque de doucher les espoirs. Initialement mis en place pour éviter à un club de dépenser plus que ce qu’il ne gagne, le fair-play financier va finalement garder son principe de base : limiter les dépenses excessives des clubs. Dans une interview accordée à So Foot, le patron de l’UEFA évoque une taxe pour les écuries européennes les plus dépensières.

Ceferin veut taxer les clubs les plus dépensiers

« Je dirais que le fair-play financier doit maintenant se tourner davantage vers une recherche de l’équilibre compétitif. En ce moment, on discute par exemple de l’introduction d’une forme de taxe sur la fortune. Grossièrement, si un club dépense trop, il devra payer une somme additionnelle qui sera reversée aux autres clubs respectant les règles. Voilà comment on songe à niveler les valeurs entre les petites équipes, qui régulent leurs investissements, et les plus grosses », a lâché Aleksander Ceferin. Une bombe qui devrait retentir jusque dans les locaux du PSG, du FC Barcelone, de Manchester City et d’autres encore. L’UEFA ne veut pas relâcher l’étreinte et compte bien continuer à imposer ses règles. Officiellement, le but est toujours de réduire le déficit des clubs européens qui ne peuvent pas suivre financièrement quand la bulle des transferts ne cesse de grandir.