Avant le Clasico, le Barça veut faire la paix avec le Real

Avant le Clasico, le Barça veut faire la paix avec le Real

Sans attendre le coup d’envoi du Clasico samedi, les hostilités ont déjà été lancées entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Un contexte qui dérange le club catalan, à commencer par son entraîneur Xavi qui tient à disputer ce choc dans une ambiance saine.

La tension monte avant le Clasico prévu samedi. Au niveau des déclarations, on peut dire que les hostilités ont été lancées par le FC Barcelone. Pour se défendre dans l’affaire José Maria Enriquez Negreira, l’ancien responsable des arbitres accusé de corruption, le président catalan Joan Laporta parle ouvertement de « madridisme sociologique », soit une sorte de campagne anti-Barça orchestrée dans la capitale espagnole.

Le Barça calme le jeu

Mais ce n’est pas tout. Le membre du conseil d’administration des Blaugrana Mikel Camps a dérapé mardi soir, en voyant le Merengue Vinicius Junior tenter une série de passements de jambes contre Braga (1-2 pour le Real Madrid) en Ligue des Champions. « Ce n'est pas du racisme, il mérite des claques à faire le clown et le fanfaron, a écrit le dirigeant sur le réseau social X, avant d’effacer son message. Quel est l'intérêt de ces passements de jambes inutiles et insensés au milieu du terrain ? »

De quoi créer la polémique. Alors après sa victoire contre le Shakhtar Donetsk (2-1) mercredi, le Barça a présenté ses excuses par l’intermédiaire de son vice-président Rafa Yuste. « Si Vinicius m'écoute, cela ne se reproduira pas », a-t-il assuré. Puis c’est l’entraîneur Xavi qui a tenté de calmer le jeu face aux médias. « Ce qui génère de la tension ne me plaît pas », s’est agacé le technicien.

« Que ce soit le tweet ou le fait qu'on essaye de conditionner les arbitres, a-t-il précisé. Il faut jouer un Clasico avec respect et admiration. On a déjà vécu des Clasicos avec beaucoup de tension et je ne serai pas celui qui la génère. » De leur côté, les Blaugrana Alejandro Balde et Ferran Torres ont confié que Vinicius Junior avait son propre style de jeu, et que le Brésilien n’était pas un provocateur. Pour le moment, cela reste insuffisant puisque le président du Real Florentino Pérez refuse d’assister au choc à Montjuic.