Le Paris Saint-Germain a fait le choix de ne pas s'offrir des stars lors du dernier mercato estival. Un changement de stratégie qui pourrait masquer des décisions à venir.
On l'a constaté mardi soir à l'Emirates Stadium, le PSG n'a pas eu un joueur capable de prendre ses responsabilités lorsque l'ambiance s'est tendue face à Arsenal. Et aucun des remplacements effectués par Luis Enrique n'a changé la donne. C'est clairement le prix à payer pour un changement stratégique décidé par Nasser Al-Khelaifi qui a clairement fait savoir que l'ère des stars était terminée. Après avoir vu évoluer dans la même équipe Kylian Mbappé, Neymar et Lionel Messi, les supporters du Paris Saint-Germain doivent s'habituer à une équipe plus sobre...mais également des résultats en berne le temps que les jeunes joueurs obtiennent de l'expérience. Cependant, pour Grégory Schneider, cette absence de vedette dans l'effectif de Luis Enrique révèle surtout la décision du Qatar de se désengager peu à peu des champions de France.
Bon, on va éclaircir. Le récit du "#PSG sans stars" est un attrape gogo, destiné à habiller le retrait du Qatar à moyen terme (sinon BeIn aurait envoyé les ronds pour la L1). Du marketing. #LuisEnrique en est l'instrument. Ni plus, ni mois. De rien. #ARSPSG
— Grégory Schneider (@SchneiderGrgory) October 2, 2024
Malgré le nouveau centre d'entraînement de Poissy et le projet de nouveau stade, les propriétaires qataris du PSG auraient décidé de quitter peu à peu Paris et la Ligue 1. « Bon, on va éclaircir. Le récit du "PSG sans stars" est un attrape gogo, destiné à habiller le retrait du Qatar à moyen terme (sinon BeIn aurait envoyé les ronds pour la L1). Du marketing. Luis Enrique en est l'instrument. Ni plus, ni moins (...) Si ce serait une bonne chose pour la Ligue 1 ? Oh non ! (...) Le Qatar paie 300 millions par an de sa poche, à peu près. Et ce n'est sans doute pas la raison du retrait d'ailleurs. Ils ne comptent pas », explique le journaliste de Libération, qui pense que l'heure est désormais venue pour le Paris Saint-Germain de se préparer à une nouvelle révolution.
Et pourquoi pas avec la montée en puissance du fonds américain Arctos Partners qui a pris en décembre une participation de 12,5% dans le capital du Paris Saint-Germain sur la base d'une valorisation totale du club de la capitale à 4,25 milliards d'euros. De même, Kevin Durant a, lui aussi, mis des billes dans le PSG, preuve qu'aux États-Unis le champion de France fait toujours rêver.