Le PSG entame 2014 en mode rouleau compresseur

Le PSG entame 2014 en mode rouleau compresseur

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Pour son premier match de l’année 2014, le Paris Saint-Germain s’est facilement qualifié pour les 16es de finale de Coupe de France en balayant Brest (2-5), avec notamment un triplé de Zlatan Ibrahimovic. Au prochain tour, le PSG recevra Montpellier au Parc des Princes.

Reporté deux fois, le 32e de finale de Coupe de France entre le Stade Brestois et le PSG n’a pas atteint des sommets d’intensité, le club de la capitale ayant vite éteint les velléités des joueurs bretons. On jouait depuis à peine dix minutes lorsque Zlatan Ibrahimovic signait son premier but de l'année, reprenant victorieusement un centre de Maxwell (0-1, 10e). Cinq minutes plus tard, Thiago Motta doublait la mise (0-2, 15e) et cela commençait à sérieusement sentir mauvais pour Brest. Mais, contre toute attente, sur un tir raté par Ayité, Lesoimier récupérait le ballon et foudroyait Douchez d’une frappe en pleine lucarne (1-2, 33e). On pensait que ce but allait relancer le suspense, mais Ibrahimovic allait bien vite calmer tout le monde. Sur un coup franc signé Motta, le buteur suédois poussait le ballon au fond (1-3, 39e) et juste avant la pause, Cavani servait le meilleur buteur de Ligue 1, qui signait un triplé d’une balle piquée qui ne laissait aucune chance au pauvre Hartock (1-4, 42e). 

Déjà à la peine à la pause, le Stade Brestois allait s’écrouler dès la reprise, puisque sur la première action du PSG, c’est Lavezzi qui d’une frappe croisée corsait un peu plus l’addition (1-5, 46e). Paris était sans pitié et sans l’aide de son poteau, Hartock pouvait encaisser un 6e but, Cavani touchant du bois (53e). Laurent Blanc avait bien compris qu’il pouvait se permettre de faire tourner son effectif, et le coach parisien rappelait sur le banc Ibrahimovic et Motta, Lucas et Pastore, excusez du peu, étant lancés dans grand bain. La rencontre devenait de plus en plus tranquille, le PSG laissant le soin à Brest de gérer la suite, ce qui permettait à Douchez de se mettre en valeur. Dans des conditions climatiques devenues subitement très délicates, la tempête montant d’un seul coup, le jeu devenait brouillon. Mais Brest mettait un point d’honneur à ne pas lâcher, et Ayité réduisait l’addition en toute fin de rencontre (2-5, 90e).