OL ‍: Papy Aulas fait de la résistance, les Américains vont pleurer

OL : Papy Aulas fait de la résistance, les Américains vont pleurer

Jean-Michel Aulas a bien attaqué l'OL devant la justice, pour diffamation et non respect de son contrat. La guerre est ouverte et les nouveaux propriétaires de Lyon peuvent le payer très cher. 

La guerre est ouverte entre Jean-Michel Aulas, ancien président et propriétaire de l’Olympique Lyonnais, et son repreneur John Textor. A un point que les supporters du club rhodanien n’imaginent peut-être pas. En effet, ce dimanche, pour le match de gala face au PSG, le dirigeant emblématique de l’OL sera dans les tribunes, dans sa loge personnelle, celle qui lui est dédiée en tant que président d’honneur à vie. Il n’est pas le bienvenu dans les tribunes présidentielles, où ne figurera pas John Textor, retenu aux Etats-Unis pour des raisons familiales. Selon Aujourd’hui en France, JMA s’est même vu signifier que, étant donné le contexte actuel, sa présence au Groupama Stadium n’était pas souhaitée du tout. Nul doute que celui qui est désormais impliqué dans le comité exécutif de la FFF, n’écoutera pas vraiment ce conseil de la part des repreneurs de l’OL, avec qui un clash frontal a débuté depuis longtemps, mais a été dévoilé au grand jour à coups de conférences de presse cette semaine. 

Ce n'est pas contre l'OL, c'est contre Eagle

Selon L’Equipe, cela peut en effet aller très loin puisque l’OL ne souhaite plus racheter les actions d’Holnest, la holding de Jean-Michel Aulas qui doit recevoir le montant de la vente de ses parts rachetées par Eagle Football. Le fait de dénigrer les nouveaux propriétaires du club rhodanien rompt l’accord de base prévu lors de la signature de la vente, même si JMA avait senti le coup venir en décidant d’inspecter les comptes quand le premier versement de 14 millions d’euros n’a pas eu lieu le 10 août dernier. « Je crains que John Textor n'ait pas pu mettre dans l'opération tout l'argent qu'il souhaitait. Mais s'il envisage de ne pas me payer, j'en passerai par les tribunaux. Quand j'ai accepté un nouvel investisseur, c'était pour qu'il fasse beaucoup mieux que moi. Il m'avait dit qu'il aurait des fonds propres, qu'il n'y aurait pas d'emprunt, et j'attendais, moi aussi, un recrutement du tonnerre. C'est terrible pour moi, je souffre de voir l'OL comme ça, et je ne vais pas contre l'OL, contre le club, mais contre Eagle », a souligné Jean-Michel Aulas, qui ne compte pas se laisser faire et a déjà lancé des attaques devant la justice pour se faire payer ses actions, et voir également si d’autres problèmes venaient à surgir. 

Aulas peut faire très mal à Textor

Cette bataille a provoqué de nombreux réactions, tant la passation de pouvoir semblait dans un premier temps se faire dans une relative douceur, même si au départ, Jean-Michel Aulas a bien été forcé de vendre par ses anciens co-investisseurs. Désormais, la guerre est déclarée et elle s’étale sur la place publique. Et les Américains pourraient bien avoir encore quelques autres surprises, après la DNCG ou le gel des comptes, tant l’ancien président n’est pas du genre à se laisser faire, même si son image auprès du public lyonnais doit le payer. C’est ce que souligne un proche de l’OL dans les colonnes du Parisien : « Je pense que les Américains ont fait preuve d’amateurisme car ils n’ont pas pris la dimension de qui était Jean-Michel Aulas. Ils se sont dit : On rase tout, le papy est fini. Mais il n’est pas fini et peut encore te faire très mal. Et, concernant Jean-Michel Aulas, chaque fois qu’il envoyait un mail, il martelait le mot institution. Mais institution, mon cul, il n’y en a que pour lui. ! On s’est moqués de Kachkar à Marseille mais, là, c’est une pantalonnade ». Un résumé d’une situation sulfureuse à l’OL, qui a bien du mal à se concentrer sur le sportif avec toutes ces tensions et un mercato brinquebalant.