Battu dans le derby à Rennes (1-0) dimanche, le FC Nantes s’est encore enfoncé dans la zone rouge. A six journées de la fin, rien n’incite à l’optimisme dans la course au maintien en Ligue 1.
Auteur d’un bel exploit sur le terrain du Paris Saint-Germain (1-2) le mois dernier, le FC Nantes n’a pas réussi à confirmer. Les hommes d’Antoine Kombouaré sont retombés dans leurs travers et des tensions sont apparues dans le vestiaire. L’entraîneur nantais pensait s’en servir pour remobiliser ses troupes, mais la nouvelle défaite à Rennes place l’actuel 19e de Ligue 1 dans une situation très inquiétante. Voire impossible à inverser si l’on en croit Denis Balbir.
« Si, avant le derby breton, Antoine Kombouaré avait tenté de positiver, la défaite du FC Nantes à Rennes le ramène à sa triste réalité, a commenté le chroniqueur de But Football Club. Désormais il n'y a plus de notion de derbys qui tienne : Nantes est aux portes de l'enfer. Faisons le bilan à six journées de la fin : deux points de retard sur Nîmes barragiste, quatre points de retard sur Lorient, huit sur Brest (16e), un goal average de -17... C'est très compliqué. Surtout quand on voit le calendrier avec la réception de Lyon, les déplacements à Strasbourg et Brest, les matchs à domicile contre Bordeaux et Montpellier et le match à Dijon. »
Les Canaris bientôt « mangés » ?
« Quand je vois ce programme, avec plusieurs matchs couperets, je me dis que Nantes est à 80% en Ligue 2, a estimé le journaliste, persuadé que les Nantais ne sont pas programmés pour cette lutte de bas de tableau. Dans cette course au maintien où le mental sera la clé, des équipes comme Nîmes ou comme Brest sont bien mieux préparés. A l'inverse de Nantes. Les Crocos et les Brestois se conditionnent à ce sprint final pour la survie depuis le début de saison. Chez les Canaris, il n'y avait pas d'ambitions démesurées. »
« On ne visait pas le titre, ni le Top 5 mais on n'en était pas non plus à craindre pour le maintien. Forcément, quand il faut lutter dans des confrontations directes, il y a de fortes chances qu'ils se fassent manger, a prévenu Denis Balbir. Ce Nantes n'a psychologiquement pas les armes. Il ne faudra pas qu'un exploit lors des six prochaines journées, il en faudra trois ou quatre. Cette équipe en est-elle capable ? J'en doute... » Il est vrai que les récentes prestations des Canaris ont de quoi inquiéter leurs supporters.