Reprise du FCN ‍: Règlement de comptes d'entrée de jeu

Reprise du FCN : Règlement de comptes d'entrée de jeu

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Même si le FC Nantes a sauvé sa peau en Ligue 1 lors des barrages face à Toulouse la semaine dernière, la crise est toujours présente chez les Canaris…

Il faut dire que les supporters nantais continuent de totalement rejeter la famille Kita, qui gère le club jaune et vert depuis 2007. Si le président Waldemar et son fils Franck ont déjà traversé des tempêtes, quand le FCN était redescendu en L2 dans les années 2010, la cassure entre la direction et les fans est désormais définitive. Depuis de nombreux mois, les ultras, et notamment ceux de la Brigade Loire, réclament le départ des Kita. Mais le propriétaire franco-polonais ne lâche pas l’affaire, en attendant une potentielle vente à des investisseurs.

D’ailleurs, un projet de rachat du FCN a été lancé par le « Collectif Nantais ». Portée par Philippe Plantive, le PDG du groupe Proginov, un ancien sponsor du FCN, et Mickaël Landreau, l’ancien capitaine de Nantes, cette initiative a passé un nouveau cap ce jeudi avec une conférence de presse de présentation. Lors de ce rendez-vous médiatique, l’instigateur du projet n’a pas hésité à répondre aux attaques du clan Kita, et notamment celles de Mogi Bayat.

« C'est quoi le statut de Mogi Bayat ? »

Il y a quelques jours, l’agent belge, considéré comme le directeur sportif officieux des Canaris, avait taillé ce projet sur Ouest-France : « Tout le cinéma médiatique qu'il y a eu avec des gens qui n'ont pas les moyens de s'acheter même 10 % du FC Nantes, c'est du cinéma. Monsieur Kita n'est pas vendeur de son club ». Ce à quoi Plantive a répondu : « C'est quoi le statut de Mogi Bayat ? À quel moment est-il allé voir les supporters ? Nous, on a des clients chez Proginov, on va les voir, on les salue. En revanche, Waldemar Kita, c'est un vrai capitaine d'industrie. Il n'a pas besoin de Mogi Bayat ». Une réponse cash face à l'attitude méprisante de Bayat. 

Malgré toute sa bonne volonté, le PDG de Proginov se fait peu d'illusions par rapport au futur. « La première fois que j'ai appelé Waldemar en février, je lui dit que le projet sportif de Mickaël Landreau est super. Je lui propose qu'on se voit à Paris pour en parler. Dès le lendemain, il sortait la sulfateuse dans L'Equipe ! C'est un rendez-vous manqué », a lâché l'entrepreneur qui ne lâchera pas l’affaire, sachant qu’il a tous les anciens joueurs du FCN et tous les supporters nantais derrière lui. Et même si son projet n’est fort que de quelques millions d’euros pour l’instant, le mouvement pourrait bien prendre au cours des prochaines semaines…