ASM ‍: La Ligue 1 gare le bus, Adi Hütter est choqué

ASM : La Ligue 1 gare le bus, Adi Hütter est choqué

Dans un entretien accordé au magazine Onze Mondial, Adi Hütter a commenté le niveau et le profil de la Ligue 1. L’entraîneur de l’AS Monaco s’est dit surpris par la qualité défensive des équipes qui n’hésitent pas à camper dans leurs trente derniers mètres.

Troisième après 24 journées de Ligue 1, l’AS Monaco n’a pourtant remporté aucun de ses cinq derniers matchs à domicile en championnat. Le pensionnaire de Louis-II s’est notamment incliné face à l’Olympique Lyonnais (0-1), Reims (1-3) et Toulouse (1-2), sans compter le partage de points avec Le Havre (1-1) et le Paris Saint-Germain (0-0) vendredi dernier. Pour expliquer ce phénomène, le défenseur central Guillermo Maripan mettait récemment en avant le plan de jeu des adversaires.

Dans son stade, le club de la Principauté a souvent affaire à des blocs bas difficiles à contourner. Ce profil d’équipe a d’ailleurs surpris Adi Hütter. Pour sa première saison en France, l’entraîneur monégasque se dit impressionné par la qualité défensive des écuries rencontrées. « Si j'ai été surpris par la Ligue 1 ? D’abord, la Ligue 1 fait partie du Big Five, a rappelé l’Autrichien dans les colonnes du magazine Onze Mondial. J’aime la manière de jouer de ce championnat. Il y a tellement de jeunes talentueux. Les équipes aiment laisser les jeunes joueurs s’exprimer. »

De petites équipes redoutables en contre

« Vous voyez souvent de jeunes joueurs passer un cap et signer en Angleterre, en Allemagne. La formation en France est particulièrement bonne, a encensé le coach de l’AS Monaco. C’est un jeu très rapide, de transition. Il y a de petites équipes qui aiment "garer le bus" comme on dit, mais elles sont très bonnes dans les contre-attaques, donc ça n’est pas facile de défendre. Je suis très impressionné. Ça se rapproche de l’Allemagne plus que de l’Espagne ou l’Angleterre. » Strasbourg, Lorient, Metz… Les prochains adversaires des Monégasques risquent de confirmer l’analyse d’Adi Hütter.