EdF ‍: Daniel Riolo et son accusation terrible sur Didier Deschamps

EdF : Daniel Riolo et son accusation terrible sur Didier Deschamps

Il y a le feu à la FFF, mais derrière la polémique Noël Le Graët, Didier Deschamps a réussi son coup en prolongeant son contrat à la tête des Bleus. Une victoire à tout prix acquise sous le nez de Zinedine Zidane. Et le démenti récent de "DD" ne pèse pas lourd pour Daniel Riolo.  

Dans le marasme actuel de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët a été mis sur la touche en attendant d’en savoir plus sur l’enquête lancée au sujet de son comportement et de sa gestion de l’instance. En revanche, malgré quelques interrogations et une manière de faire qui a fortement déplu, Didier Deschamps a été prolongé jusqu’à la Coupe du monde 2026 et rien ne pourra changer cette décision prise en catimini. Elle est globalement logique d’un point de vue sportif, tant l’équipe de France n’a jamais connu une telle régularité dans les résultats au plus haut niveau dans son histoire, avec trois finales de grandes compétitions sur les quatre dernières.

Benzema, seule ombre au tableau de Deschamps

Sur le plan du jeu, il y a des critiques qui peuvent tomber sur Didier Deschamps, et notamment le fait que les Bleus défendent et subissent beaucoup dans les grands matchs malgré une génération dorée et des joueurs parmi les meilleurs du monde. Sur le plan de la gestion du groupe, si tout est globalement positif, le cas Karim Benzema, de son retour jusqu’à son départ à la veille du début de la Coupe du monde, a provoqué de grosses interrogations. Celles-ci sont désormais balayées par l’annonce de l’attaquant du Real Madrid de sa retraite internationale. 

Mais à l’heure actuelle, si Didier Deschamps est pointé du doigt, c’est sur sa grande complicité avec Noël Le Graët, qu’il n’a pas lâché malgré la sortie extravagante du président de la FFF sur Zinedine Zidane, qui a déclenché une véritable levée de boucliers. « Ses propos, comme il l’a reconnu et admis, ont été inappropriés. Je trouve que c’est une très bonne chose qu’il ait présenté ses excuses à Zizou. La situation sportive fait que cela a amené à une rivalité sportive entre nous deux, voire pour certains une opposition », a expliqué Didier Deschamps devant la presse. Une rivalité sportive et rien de plus ? Ce n’est pas du tout l’avis de Daniel Riolo, qui rêve d’un énorme coup de balai au sein de la 3F et embarque le sélectionneur national dedans. 

Riolo accuse Deschamps de vouloir doubler Zidane

Pour la « Grande Gueule » de l’After Foot, le démenti de Didier Deschamps, où il assure qu’il a un énorme respect pour son ancien coéquipier, ne tient pas debout une seconde. Daniel Riolo va même beaucoup plus loin, en affirmant que le sélectionneur des Bleus étaient prêts à rester en poste, uniquement pour empêcher Zidane de lui succéder. « Il est coincé, il est éclaboussé parce que depuis le début, il est main dans la main avec Noël Le Graët. Je me souviens encore d'interviews très claires où Didier Deschamps a dit que tout ce qu'on disait sur Noël Le Graët, c'était des racontars, qu'il n'y aurait jamais rien, que l'audit serait vide. Il l'a soutenu, je suis désolé mais les résultats et le fait qu'il brille avec l'équipe de France, à un moment ça ne peut plus le couvrir. Aujourd'hui, même sans vouloir parler, il a admis une rivalité avec Zidane. Je soutiens la théorie qu'il serait resté coûte que coûte ne serait-ce pour barrer la route de Zidane. Il aurait souffert terriblement de voir Zidane lui succéder. C'est une affaire d'ego, on sait très bien qu'ils ne sont pas amis contrairement à ce que la légende veut faire croire », a livré le polémiste sur l’antenne de C à vous. Une attaque frontale qui corrobore de nombreuses informations de ces dernières semaines, comme quoi les agents respectifs de Didier Deschamps et Zinedine Zidane sont aussi en guerre. 

Une pierre de plus dans le jardin de la FFF, où les luttes internes ont déjà fait beaucoup de dégâts. La preuve avec l’annonce de la prolongation de contrat de Didier Deschamps qui a même surpris les membres du comité exécutif, tenus à l’écart des discussions et même de la décision, jusqu’au dernier moment. Sans oublier le bras de fer remporté par Jean-Pierre Bernès, l’agent de Didier Deschamps, qui a réussi à convaincre Le Graët de donner à son poulain un contrat de quatre ans, contre les deux prévus initialement. Et les déboires actuels du président de la FFF ne changent en rien la situation de « DD » qui sera le patron des Bleus pour les prochaines années.