Le patron du PSG sera sans pitié après les incidents du Trocadéro

Le patron du PSG sera sans pitié après les incidents du Trocadéro

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L’expression a été maintes fois utilisée, mais c’est incontestable : la fête du titre de champion de France a été gâchée par des casseurs lundi dernier sur l’Esplanade du Trocadéro, provoquant des débordements déplorables pour ce qui devait être une journée festive. Témoin bien évidemment de ces évènements, Nasser Al-Khelaïfi est tombé de très haut. Le président du PSG avoue qu’il n’a pas du tout vu le coup venir, et assure surtout qu’il ne faut pas pointer du doigt les autorités, le gouvernement, le PSG ou la Ligue, mais bien les personnes mal intentionnés qui sont venues uniquement pour semer le trouble. Toutefois, les supporters du PSG ont intérêt plus que jamais à bien se tenir.

« Je suis triste, comme tout le monde dans le club. Honnêtement, voir ça après tout ce qu’on a fait depuis deux ans pour apporter du bonheur aux Parisiens, c’est vraiment triste. C’est un grand choc, personne ne s’y attendait, ni le club, ni la police, ni les médias. Personne. Moi, je ne suis pas en position de pointer telle ou telle responsabilité́. Ce que je peux affirmer, c’est que, de notre côté, nous avons fait tout ce que nous avions à faire. Nous avions le feu vert de la préfecture de police, tout a été́ fait en coordination avec la Ligue. On ne peut pas tout contrôler. Les premiers responsables, ce sont les casseurs, ils ont gâché notre célébration. Ce ne sont pas nos supporteurs. Ceux qui ont été dans ces incidents et sont abonnés ne pourront plus venir au Parc. Ces gens ne font plus partie de la famille du PSG. C’est comme si on avait cassé ma maison. Je suis vraiment désolé et choqué de voir tous les dégâts dont ont été victimes les riverains », a dénoncé dans Le Parisien un Nasser Al-Khelaïfi très remonté, et qui assure travailler étroitement avec la police pour repérer si des abonnés du PSG ont pris part à ces incidents, et a en plus bien fait comprendre aux ultras souhaitant négocier un retour prochain au Parc qu’il ne fallait pas se faire d’illusions et que la répression en place serait encore plus appuyée.