Perrin beau perdant

Perrin beau perdant

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Limogé mardi, Alain Perrin a expliqué n’en vouloir ni aux joueurs, ni aux dirigeants, mais regrettait la rapidité de cette décision.

Le passage d’Alain Perrin à Saint-Etienne n’aura duré que treize mois. Le temps d’un maintien très difficilement acquis, d’une petite aventure européenne, et surtout d’un début de saison calamiteux, entre effectif décimé et mauvaises performances. L’entraineur déjà passé par Troyes, Marseille, Sochaux, Portsmouth et Lyon s’est donc vu indiquer la sortie. Mais pas d’esclandres au final, même si le technicien aurait bien sûr aimé une autre issue.

 

« On ne s'y attend jamais. On pense à préparer le match suivant. Ce fut la surprise. Je pense que les deux dernières rencontres ont pesé lourd dans ce contexte. Mais je n'ai aucune amertume envers qui que ce soit dans le club, qu'il s'agisse des dirigeants, des joueurs ou du staff. Il y a une situation d'urgence. Comme moi, je dois faire des choix pour mettre un onze de départ sur le terrain, les dirigeants aussi ont fait le leur. Je pars en très bons termes avec l'ensemble d'entre eux », a assuré le désormais ex-entraineur des Verts, qui possède bien sûr des regrets sur la décision de son licenciement, et estime qu’un redressement était toujours possible, même si les joueurs ont semblé avoir démissionné lors des deux derniers matchs.

 

« Il est toujours frustrant de ne pas pouvoir se battre jusqu'au bout. Ici, toutes les conditions sont réunies pour bien fonctionner. J'avais participé au recrutement. Avec Damien (Comolli), nous avons travaillé ensemble. Tout le monde a travaillé au maximum de ses possibilités. On avait fait une équipe qui tenait la route, l'effectif dans sa globalité avait largement le niveau par rapport aux objectifs fixés...  Avec le retour des joueurs cadres en janvier, il y avait largement de quoi redresser la situation. Je leur ai dit qu'il y avait la place pour patienter. Cette saison, il nous est arrivé plein de tuiles. Même quand on était bon, c'était négatif, on n'arrivait pas à gagner les matchs, on se faisait prendre en contre. À force d'accumuler de telles performances, la pression augmente sur l'entraîneur », a expliqué Alain Perrin, qui semblait tout de même à court de solution, même s’il paye indirectement les pots cassés au niveau de l’infirmerie, puisqu’il n’a jamais pu disposer de la totalité de son effectif cette saison.