OM-OL ‍: « ‍Un an ferme ‍», Jérome Alonzo demande de la prison

OM-OL : « Un an ferme », Jérome Alonzo demande de la prison

Les graves incidents autour du match OM-OL ne serviront pas de leçons pour la suite selon Jérome Alonzo, pour qui l'absence de sanctions pénales empêche les agresseurs de craindre quoi que ce soit. 

Toujours aucune décision en vue en ce qui concerne le match entre l’OM et l’OL, qui n’a pas pu avoir lieu au mois d’octobre dernier en raison de l’attaque du bus de la délégation lyonnaise par des supporters marseillais avant son entrée dans le Vélodrome. Fabio Grosso avait été sérieusement blessé à la tête par un projectile, provoquant le report logique du match. Depuis, la seule décision prise a été celle de choisir une nouvelle date, à Marseille et devant du public, ce que l’OL conteste. Mais ce qui dérange Jérome Alonzo, ancien gardien de l’OM, c’est que les auteurs de ces méfaits vont une nouvelle fois s’en tirer tranquillement, puisque personne n’a été arrêté pour ce caillassage. Les seules arrestations ont concerné deux personnes qui avaient attaqué un bus des supporters lyonnais dans le même temps. Le consultant d’Amazon, présent sur La Chaine L’Equipe pour l’occasion, a donné son point de vue et celui-ci se veut musclé. 

En général, il n'y a rien !

Pour Jérome Alonzo, il serait temps que la justice vienne au soutien des forces de l’ordre et des instances, en donnant des amendes importantes ou des peines de prison ferme pour tous ceux qui commettent de tels agissements, ce qui n’est pas le cas actuellement et ne dissuade donc pas vraiment les agresseurs. « Les gens qui ont caillassé le car de l’OL, si vous les chopez et que vous leur mettez un mois avec sursis, ou un an ferme, ce n’est pas pareil. La prochaine fois qu’il aura une caillasse à la main, il va réfléchir. Sauf que ces gens, on ne les attrape pas, et quand on les attrape, il ne se passe rien. Des vraies sanctions ? Il y a des procédures en cours, mais ce serait la première fois. En général, il n’y a rien qui se produit. Et pourtant, ce n’est pas une atteinte à la vie des gens ? », a lancé Jérome Alonzo, qui voudrait que les personnes qui ont été identifiées et interpellées soient traitées comme des agresseurs ayant mis en danger la vie des victimes.