OL-OM plus jamais ça, la LFP a tranché

OL-OM plus jamais ça, la LFP a tranché

Les incidents de la saison dernière, la LFP ne veut plus les voir. Mais la cacophonie lors du fameux match OL-OM a aussi été prise en compte pour de nouvelles règles. 

Il faut parfois de tristes précédents pour amener à clarifier certains points. En novembre 2021, le match entre l’OL et l’OM n’avait duré que quelques minutes, avant que Dimitri Payet ne reçoive une bouteille d’eau sur la tête. La rencontre fut alors interrompue, pour finalement ne jamais reprendre. Après près de deux heures de délibérés divers, le match avait été annulé. La cacophonie qui avait eu lieu ne rendait clairement pas service au football français, où chacun défendait son camp sans se soucier de l’intérêt général, de la santé physique ou psychologique des joueurs, et craignait surtout des amendes, des sanctions et des points perdus. Mais surtout, entre l’arbitre, le préfet, les présidents et les joueurs, chacun faisait monter la pression de son côté sans qu’une décision ne tombe pendant une attente interminable. 

30 minutes maximum pour une décision 

Consciente de ce dysfonctionnement et de la mauvaise imagine que cela génère, la LFP a décidé de prendre plusieurs mesures avant la reprise du championnat, décrypte L'Equipe. Non seulement il sera désormais interdit d’entrer dans le stade avec n’importe quel type de contenant, mais en plus une décision sur la reprise du match devra être prise en moins de 30 minutes. Pour cela, les présidents et représentants des clubs n’auront absolument plus la parole. Ce sera l’arbitre qui formera une cellule de crise avec le représentants des autorités. La décision qui en découlera sera donc incontestable, sauf si le Préfet fait état de risques de troubles à l’ordre public, et dans ce cas, ce sera ce dernier qui aura la responsabilité de la tenue ou non du match. Une façon pour la LFP de soulager les arbitres, qui subissaient les évènements, les colères et les critiques, alors qu’ils auront désormais une position claire avec la police, que seul le Préfet pourra changer en cas de force majeure.