Marseille, c’est du sérieux

Marseille, c’est du sérieux
L’Olympique de Marseille a confirmé tout son potentiel offensif face à Auxerre (4-0) et a déjà réussi son début de saison.

L’été 2007 est déjà loin

Tout va bien pour l’OM en ce début de championnat. Un an après une entame de Ligue 1 catastrophique qui avait fini par coûter son poste à Albert Emon, le club phocéen a remporté sa première victoire ce dimanche soir face à Auxerre. Après le spectaculaire nul à Rennes (4-4) et le succès importantissime à Bergen (0-1), les Marseillais n’ont pas fait le spectacle, mais ont affiché un grand sérieux. Avec Ben Arfa, Ziani, Koné et Niang, Eric Gerets avait choisi de faire la part belle aux feu-follets contre des Bourguignons rapidement entrés dans la partie. La première action allait pourtant rapidement être la bonne pour l’OM. Sur un long ballon en profondeur, Koné grillait la politesse à Grichting, et centrait immédiatement sur la tête de Niang, qui marquait comme à la parade (1-0, 16e). Dans la foulée, Ben Arfa, dans une action quasi-similaire à celle qui avait débouché sur le but de Cheyrou en Norvège, ne trouvait en revanche personne au centre (21e). Passée cette période de folie, l’OM se mettait à reculer un peu, si bien que Mandanda sortait déjà deux arrêts de grande classe face à Jelen (37e) puis Chafni (42e) pour préserver le score à la pause.

Les seconds couteaux à leur avantage

Au retour des vestiaires, les Olympiens reprenaient le match par le bon bout.  Après une tentative au-dessus de Ben Arfa (51e) puis une frappe à ras du poteau de Niang (59e), Marseille finissait par doubler la marque sur une accélération de Ziani. L’ancien sochalien trouvait Ben Arfa en retrait, et la frappe du gaucher, déviée par Grichting, terminait sa course dans le but auxerrois (2-0, 62e). Applaudi par le Vélodrome, en pleine rédemption, Ziani pouvait céder sa place à Grandin, qui ne tardait pas à se mettre en évidence. Sur un débordement de Koné, l’Ivoirien trouvait Grandin au centre. Ce dernier résistait à la charge de Pedretti, éliminait Mignot d’un petit pont et piquait victorieusement son ballon devant Riou (3-0, 76e) pour mettre fin à tout suspense. Un autre remplaçant se mettait en évidence avant la fin du match, et ce n’était toujours pas Cissé, entré en jeu à la place de Niang. Zenden tirait au-dessus du mur un coup-franc qu’il avait lui-même provoqué pour asseoir l’hégémonie marseillaise (4-0, 86e). Le Vélodrome pouvait dignement fêter les siens, qui se retrouvent désormais deuxièmes à égalité avec Lyon, Monaco et Lorient, à deux longueurs de Grenoblois amenés à se rendre à… Gerland la semaine prochaine.


Guillaume Comte