Si tout se passe pour le mieux sur la pelouse au PSG, force est de constater que le public parisien ne répond toujours pas présent. Contre Séville, dans une affiche qui aurait fait se lever les foules il y a peu, ils n'étaient que 18 000 supporters à avoir bravé le froid: un chiffre incroyablement bas pour un match de Coupe d'Europe à Paris. Conséquence immédiate de la mise en place du plan Leproux, cette baisse de la fréquentation du Parc des Princes fait peine à voir, surtout pour les anciens du club comme Luis Fernandez, qui ont connu les chaudes ambiances parisiennes.
« Il est assez fort, mais délicat (Ndlr: le plan Leproux). Les supporters font partie de l’histoire du club et je constate que souvent, cette saison, il nous manque ce public avec ses tifos et ses chants. Il nous manque un Parc avec de l’ambiance. Quelles sont les raisons de ce plan ? Y a-t-il une volonté de vendre le club ? Si c’est cela, ce n’est pas ce qui aurait dû être fait. C’est vrai qu’on ne peut pas laisser passer le fait qu’il y ait eu des morts. Ça gangrène le club. Toutefois, ce qui m’insupporte un peu chez eux (Ndlr: les dirigeants), c’est qu’ils ont tendance à oublier que l’histoire, ce sont les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants qui l’ont faite, mais aussi les supporters » rappelle dans France-Soir l'actuel sélectionneur d'Israël, dont on se demande bien quelle serait la solution idoine à ses yeux pour concilier ambiance et sécurité, dans un Parc des Princes qui a multiplié les problèmes ces dernières années.
