Decourrière ‍: «Si c’est la solution…»

Decourrière : «Si c’est la solution…»

Le président valenciennois veut croire à un redressement des siens face à Sochaux le week-end prochain. Il est prêt à mettre sa démission dans la balance.

Pour Francis Decourrière, le 10001e match de l’histoire du club représentera bien plus que l’occasion de sortir un maillot « collector ». Dans un entretien à la Voix des Sports, le président de VA a confié que la réception de Sochaux ne pouvait être que le point de départ de la remontée des Nordistes, actuellement derniers de Ligue 1. « Avant un match d'une telle importance, je suis à 200 % derrière le groupe. Les garçons restent soudés, ont toujours confiance en leur coach. Ils ont conscience que ce 1001e match engage l'avenir du club. J'ai l'espoir que la guigne nous lâche enfin et qu'on parvienne à redresser la tête. J'y crois », assure le dirigeant valenciennois, qui serait prêt à quitter ses fonctions en cas de nouveau couac à domicile, même si l’ultimatum n’est pas directement annoncé.


« Je fais le maximum depuis quatre ans et demi à la tête du club. Quand je suis arrivé, nous étions 10e en National. Aujourd'hui, nous sommes en L1 et nous avons des installations dignes de ce nom. Un nouveau stade se construit. Tout ça, c'est une fierté que je partage avec ceux qui travaillent ou ont travaillé avec moi. Et pourtant le manque de résultats fait parfois oublier tout ça. Le problème, c'est que nous sommes montés très vite. Alors oui des erreurs ont été commises. Un conseil d'administration est prévu le 26 novembre. Si nous n'obtenons pas de résultat, je remettrai mon mandat en jeu. On n'a plus gagné depuis onze matchs, le bilan est là. Je n'ai peut-être pas pris les bonnes décisions. Si c’est la solution, je le ferai », promet Francis Decourrière, toujours aussi solidaire envers son entraîneur Antoine Kombouaré. « Mais l'entraîneur est comme moi. Moi, en tant que président, je ne veux pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Antoine Kombouaré a beaucoup apporté au club. Je répète que je peux laisser la place si ça permet un électrochoc », assure le président valenciennois, qui espère qu’une victoire face à Sochaux l’empêchera d’avoir à enclencher tout ce processus.