A l’OM, « ‍les attaquants doivent se lâcher ‍»

A l’OM, « les attaquants doivent se lâcher »

Photo Icon Sport

Hormis dans les jours qui ont suivi le 7-0 face à Zilina, rares ont été les jours où la nouvelle attaque marseillais n’a pas été pointée du doigt. Les nouveaux venus Rémy et Gignac ne tournent pas à plein régime, même si la situation est bien plus préoccupante pour l’ancien toulousain, et cela se ressent dans les résultats de l’OM, qui peine à retrouver le chemin des filets et de la victoire en Ligue 1. Résultat : le titre commence à s’éloigner même si rien n’est perdu pour autant comme l’assure le milieu de terrain olympien Edouard Cissé.

« Selon moi, tout se jouera en effet au mois d’avril. La Ligue 1, c’est comme un marathon. Tu peux être super bien à mi-course, mais ce qui compte, ce sont les trois derniers kilomètres. On l’a vu d’ailleurs l’an dernier. Avril, ce sera le money time, comme disent les Américains. La pression sera immense, il y aura une obligation de résultats, des tensions, des rebondissements. Le mental sera très important à cette période », a assuré l’ancien parisien, qui compte donc énormément sur son attaque pour passer ce moment crucial de la saison. Pour le moment, le résultat est loin d’être celui attendu.

« Cette seconde partie de saison doit être celle de nos attaquants. Ils doivent apporter ce que leur talent laisse espérer. Ils doivent se lâcher, s’exprimer. Nos buts doivent venir d’eux. Ils ont énormément de talent, mais il nous faut de la réussite offensive. Ils ont la capacité de le faire et je suis convaincu que tout ira très bien lors de cette fin de saison. Si nous avions été plus réalistes, on compterait aujourd’hui quatre ou cinq points de plus. Il faut que l’on retrouve cette efficacité. Mais je ne suis pas inquiet parce que nous nous créons des occasions. La réussite va revenir », a avancé dans Le Parisien Edouard Cissé, qui n’a peut-être pas non plus été à son meilleur niveau en cette première partie de saison, même s’il faut bien reconnaitre que ses absences, comme dimanche face à Evian, coïncide souvent avec de grandes difficultés au sein de l’entrejeu marseillais.