Pire que Rudi Garcia, Naples est sous le choc

Pire que Rudi Garcia, Naples est sous le choc

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Aurelio de Laurentiis n'a pas ménagé Rudi Garcia après l'avoir viré, mais le président de Naples ne se doutait pas que le pire était à venir. 

« A la fin, je suis allé sur Rudi Garcia qui, en Italie, était arrivé deuxième à deux reprises avec des vestiaires turbulents, plein de joueurs de haut niveau (...) Il suffisait de pratiquer le même jeu que Spalletti. Plutôt que de faire ça, il a préféré me demander de virer un préparateur parfait, pour en faire venir un autre qui m’a flingué les joueurs ». En décembre dernier, le président du Napoli n'avait pas été tendre avec l'ancien entraîneur français de son club, estimant que Walter Mazzarri n'aurait aucun mal à faire mieux. Sauf que le boss des champions d'Italie s'est planté, l'entraîneur italien ayant pris sept points en sept matches. Dans la presse italienne, la situation du club phare de la Campanie commence à sérieusement inquiéter, car rien ne semble pouvoir stopper la chute du Napoli.

Mazzarri fait pire que Rudi Garcia

Après sa lourde défaite (3-0) dimanche face au Torino, Naples pointe à la neuvième place de Serie A et vingt points du leader, l'Inter. Pour Giancarlo Padovan, journaliste de CalcioMercato, ne pas se qualifier pour la Ligue des champions serait une catastrophe pour le club d'Aurelio de Laurentiis. « L’ampleur et la profondeur de la crise de Naples sont incommensurables. Un vaste cratère qui dévoile des situations embarrassantes. L'équipe championne d'Italie est neuvième au classement, à cinq points de la Fiorentina, quatrième. C'est vrai que le classement est serré, mais penser à récupérer cinq points alors qu'on a autant d'équipes devant soi est un exercice purement académique. Ou plutôt : si une équipe existait encore et était dirigée par un véritable entraîneur, alors les possibilités seraient là, mais avec Walter Mazzarri (sept points en sept matchs) qui a fait moins bien que Rudi Garcia , inverser la tendance est pratiquement impossible », prévient notre confrère italien, qui pense que l'entraîneur français fait trop facilement figure de bouc-émissaire.