Une semaine après l'incroyable séquence de la Super Ligue, la Fédération italienne de football a voté un texte sanctionnant les clubs qui voudront tenter ce genre de putsch à l'avenir.
Florentino Perez s’accroche à son projet de Super Ligue, mais le président du Real Madrid semble être de plus en plus isolé une semaine seulement après l’annonce de la création de cette compétition ouverte à 12 clubs. Car en plus de l’UEFA, qui va sanctionner les équipes concernées, les fédérations nationales sont en train de s’équiper sur le plan législatif afin de ne pas voir rejaillir cette compétition. Ce lundi, c’est l’Italie qui a frappé en premier, la Serie A ayant très mal vécu de voir que la Juventus, l’AC Milan et l’Inter voulaient à la fois disputer la Super Ligue et le championnat d’Italie.
A l’unanimité, le conseil fédéral italien a voté un changement de règlement qui prévoit désormais que les clubs qui veulent participer à la Serie A devront s’engager à ne pas participer à une compétition privée mise en place par des organismes non reconnus par la FIFA, l’UEFA et la Fédération italienne (FIGC). Et les clubs qui ne respecteront par cet engagement seront immédiatement exclus des compétitions organisées par les trois instances du football, mais également interdits de jouer des matchs amicaux face aux équipes « loyalistes ». Ce nouveau texte a été adopté à l’unanimité des membres du conseil fédéral italien, et notamment de Beppe Marotta, le directeur général de l’Inter, leader actuel de la Serie A et qui voulait participer à la Super Ligue. L’Italie tient là un premier repenti.