Chelsea incapable de payer ses 1.000 salariés ‍? Peur sur Stamford Bridge

Chelsea incapable de payer ses 1.000 salariés ? Peur sur Stamford Bridge

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Après la mise à l'écart de Roman Abramovitch, et l'attente d'un repreneur pour les Blues, les dirigeants actuel de Chelsea doivent gérer une situation explosive. Et la question se pose de savoir comment tout le monde sera payé à la fin du mois.

Directeur technique et de la performance de Chelsea, Peter Cech se retrouve bien malgré lui au premier plan du côté de Chelsea. L'ancien gardien de but sert en de porte-parole aux dirigeants intérimaires d’un club qui est sous le coup du choc brutal provoqué par la mise à l’écart de Roman Abramovitch. Avec des comptes gelés et des sanctions qui se sont concrétisés dimanche lors de la réception de Newcastle, les boutiques et les guichets pour vendre les tickets étant fermés, le vainqueur de la dernière Ligue des champions ne sait plus de quoi sera fait son avenir immédiat. Histoire de faire un peu baisser la tension, Thomas Tuchel a annoncé avec malice qu’il était prêt à conduire le minibus des joueurs pour faire les déplacements jusqu’à la fin de la saison, notamment pour venir mercredi à Lille, mais la réalité est nettement plus inquiétante notamment pour le millier de personnes qui travaillent à un titre ou un autre pour Chelsea. Car Petr Cech ne le cache pas, il n’est pas certain que le club londonien pourra les payer à la fin du mois de mars. « Nous ne sommes pas le premier club à changer de propriétaire, mais pour nous c’est dans des circonstances bien plus compliquées que ce qu’ont connu ces autres clubs. Et nous espérons que les personnes qui travaillent pour le club pourront gagner leur salaire et vivre leur vie », a confié, très touché, le dirigeant des Blues. 

Pas de maillot sans sponsor, Chelsea affiche un partenaire qui ne paie plus

Et du côté des bureaux et des prestataires de Chelsea, on fait d’autant plus grise mine que Roman Abramovitch a validé le paiement de millions d’euros à différents agents afin de régler des frais liés à des transferts. Bien évidemment, le milliardaire russe ne savait probablement pas que Vladimir Poutine allait envahir l’Ukraine, et que les autorités anglaises allaient rapidement le considérer comme un « complice » du chef de l’état, mais forcément la pilule est dure à avaler. Avec une vente des tickets à l’arrêt pour les matchs à Stamford Bridge, la fermeture des boutiques officielles et le départ des sponsors majeurs, il semble délicat de financer les 30 millions d’euros que le club doit trouver chaque mois pour ses dépenses, surtout si les droits TV ne tombent pas d’urgence. Selon différents médias anglais, si l’équipe de Thomas Tuchel arborait toujours « 3 » comme sponsor dimanche sur les maillots, alors que la société de télécom a annoncé son départ avec effet immédiat, c’est que Chelsea n’avait pas un jeu de maillots sans ce partenaire et personne pour tenter de floquer des maillots sans sponsor.