PSG ‍: Pancrate relance une énorme polémique anti-Ch’tis

PSG : Pancrate relance une énorme polémique anti-Ch’tis

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En 2008 en finale de la Coupe de la Ligue, le PSG battait Lens au Stade de France. Mais ce soir-là, une énorme polémique avait éclaté suite à une banderole des Ultras franciliens contre les Ch’tis. 

Il y a quelques années, le PSG ne pouvait pas encore jouir d'énormes moyens liés à QSI. Le club de la capitale a vécu des années très difficiles en interne mais également sportivement. En Coupe de la Ligue, les Franciliens avaient néanmoins glané le titre en 2008 face au RC Lens, également en difficulté. Pendant la rencontre, les Ultras du PSG avaient fait parler d'eux en déployant une banderole avec écrit dessus : « Pédophiles, chômeurs, consanguins = Bienvenue chez les Ch’tis ». Une façon de rebondir sur l'actualité avec le carton du film de Dany Boon dans le même temps. De quoi déclencher la gronde des gens du Nord mais aussi de la Ligue de Football Professionnel et des politiques, le Président de la République Nicolas Sarkozy en personne s'en était offusqué. Si de l'eau a coulé sous les ponts depuis, cette banderole fait toujours parler certains du côte du... PSG. Fabrice Pancrate, joueur Parisien de 2004 à 2009, ne dira pas le contraire. 

Pancrate en remet une couche 

Lors d'un passage sur France Bleu Paris, l'ancien Francilien a en effet provoqué une nouvelle petite salve osée en revenant sur cette banderole et ne voyant pas le mal concernant cette dernière. « Ça a fait vibrer les politiques, tout le monde s’est mis dedans. Franchement, j’ai rien contre les C’hits, ils sont gentils, mais qu’est-ce qu’ils disaient de mal ? Il y avait beaucoup de vérité dans ce qui était écrit », a notamment indiqué Fabrice Pancrate, qui déstabilisera même la présentatrice de l'émission. Remettre toute cette histoire sur la table et se lancer dans les clichés n'est pas forcément bien approprié, surtout que cette histoire avait eu des répercussions pour ses auteurs. Suite à cette banderole déployée au Stade de France, deux supporters du Paris Saint-Germain avaient écopé d'une amende et d'une interdiction de stade d'un an. Une sévérité qui pourrait se comprendre, si les banderoles et les chants insultants, menaçants ou racistes ne passaient pas si souvent sous silence.