Le PSG club de « ‍la dictature qatarie ‍», un Lyonnais craque

Le PSG club de « la dictature qatarie », un Lyonnais craque

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Bradley Barcola a fait son grand retour au Groupama Stadium à l'occasion du match entre l'OL et le PSG. Un retour qui a valu au jeune attaquant des insultes permanentes de la part des supporters. Un ancien élu de la mairie de Lyon est sorti de ses gonds. 

L’Emir du Qatar n’était pas dans le stade de l’OL dimanche soir pour assister au triomphe brutal de son équipe, mais il est pourtant au cœur d’une chronique signée Romain Blachier, ancien maire-adjoint à la Culture, au Numérique et aux Événements de Lyon et ex-conseiller à la Métropole de Lyon plutôt proche du parti Socialiste. Sur Lyon-Mag, Romain Blachier évoque l’entrée en jeu de Bradley Barcola et le torrent de propos orduriers qui lui sont tombés dessus, de même que sur sa famille. Pour lui, le Paris Saint-Germain est totalement fautif dans cette sale soirée passée par le jeune joueur de 20 ans qui a quitté l’OL mercredi dernier contre un chèque de 50 millions d’euros. Et Romain Blachier de s’en prendre sans détour au PSG et à son actionnaire.

Un édito sans pitié contre le PSG et Barcola

 « Le Paris-Saint-Germain a commis sciemment une provocation dimanche dans son match contre l’Olympique Lyonnais. Alors que l'équipe, propriété de fonds de la dictature qatarie, menait 4 à 1 au Groupama Stadium, Bradley Barcola, un jeune joueur de 21 ans et natif de Lyon, a été envoyé sur le terrain à la boucherie (…) L'Olympique Lyonnais a toujours été un symbole d'identité locale forte. Alors que d'autres clubs sont sous influence du Qatar, de la Russie ou de fonds luxembourgeois, l'OL reste ancré à ses racines lyonnaises. Les Bad Gones, le célèbre groupe de supporters lyonnais, dont les racines portaient au départ très à droite, portent un message qui devient de plus en plus anticapitaliste, critiquant le "football-business". Ils rappellent que l'OL est d'abord et avant tout un club de foot, non une simple entreprise. Tout comme le capo l’a rappelé aux joueurs après la lourde défaite de dimanche soir. Bradley avait le droit de choisir son avenir. La carrière d’un footballeur est courte. Et jouer une Champion’s League est une opportunité qui ferait rêver plus d’un. Mais c'est la manière dont il l'a fait qui est en question. Son choix de changer d'agent pour Jorge Mendes, étroitement lié au PSG, tout en prétendant vouloir rester à l’OL est pour le moins la posture d’un hypocrite. Et monsieur Mendes aurait pu protéger son client en négociant une clause de non-participation à ce match-là », écrit l’ancien élu lyonnais, qui regrette toutefois l’utilisation du mot « salope » adressé à Bradley Barcola, jugeant l’insulte sexiste et d’une autre époque. Une rude charge contre les champions de France et Barcola, sachant que désormais l'OL appartient à un homme d'affaires américain, qui a réuni différents investisseurs étrangers pour racheter le club de Jean-Michel Aulas, où des financiers chinois avaient pris place.