Giflé par Neymar, l'autre menace qui terrorrise le PSG

Giflé par Neymar, l'autre menace qui terrorrise le PSG

Provoqué après la défaite contre Rennes (2-2, 6-5 t.a.b.) en finale de la Coupe de France 2019, Neymar avait giflé un supporter dans les tribunes. Mis sous pression, ce spectateur avait ensuite porté plainte. Et quatre ans plus tard, le Paris Saint-Germain n’est pas débarrassé de cette affaire.

Si Neymar n’avait écopé que d’un rappel à la loi, le Paris Saint-Germain, lui, risque plus gros. L’affaire remonte au 27 avril 2019 lorsque le Brésilien, provoqué après la défaite contre Rennes en finale de la Coupe de France, avait réagi en giflant son détracteur en tribune. De quoi provoquer un énorme buzz et donc l’inquiétude du club francilien, préoccupé à l’idée de voir la justice prendre des mesures.

Mais ce n’est rien comparé à la peur de Nelson, le supporter giflé dont l’identité avait rapidement été dévoilée par l’ancien compte Twitter Paname Squad, au terme de longues démarches apparemment orchestrées par le Paris Saint-Germain. C’est effectivement la tendance qui ressort à travers l’enquête. Selon L’Equipe, les enquêteurs se sont intéressés à une « armée numérique » chargée de défendre les intérêts du club sur internet, y compris à s'en prenant à nos confrères de Paris United. Et le clan Neymar serait également impliqué dans toute cette histoire.

Le PSG continue de démentir

En effet, Nelson accuse un certain Alex Bernardo, un proche du père de l’international auriverde et Digital Manager de NR Sports, d’avoir exercé des pressions sur lui. Le supporter serait victime de divulgations d’informations obtenues illégalement. L’enquête a mis en avant des échanges entre le PSG et des agents de renseignement. L’ex-directeur de la communication du PSG Jean-Martial Ribes aurait chargé Malik Naït-Liman, référent supporters du club, de récolter des informations via un policier sur Nelson.

Ainsi, son identité, son adresse et ses antécédents judiciaires auraient été dévoilés. Reste à savoir si le clan Neymar, qui aurait notamment proposé de l’argent au supporter, a eu accès à ces informations. De son côté, le PSG dément toute implication, mais des documents ainsi que des versements prouvent un accord avec une agence digitale. L’enquête se poursuit donc pour déterminer qui se cachait réellement derrière le compte Paname Squad et qui sont les autres victimes de l'armée numérique.