OL-Brest ‍: Le vrai scandale arbitral, c'est ça

OL-Brest : Le vrai scandale arbitral, c'est ça

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Le formidable match entre l'OL et Brest a été gâché par un arbitrage désastreux. Si les deux clubs n'y sont pour rien, la direction de l'arbitrage français doit assumer ce qu'elle a fait dimanche soir.

Il ne s’agit évidemment pas de remettre en cause le résultat final du match de l’année que restera cette rencontre entre Lyon et Brest, mais Mathieu Vernice, arbitre désigné pour cette rencontre au sommet de la 29e journée de Ligue 1 a joué un trop grand rôle dans cette affiche. Nouvellement arrivé en Ligue 1, l’officiel de 30 ans a pris plusieurs décisions aberrantes, et il vient rejoindre Stéphanie Frappart dans le musée des arbitres ayant été noté 1 sur 10 par L’Equipe, avec d’ailleurs un point commun, c'était un match de l’Olympique Lyonnais. Entre le penalty oublié pour Brest suite à une main de Jake O’Brien, et passant par l’expulsion de Pierre Lees-Melou (86e) et même la non-expulsion du gardien de but de Brest, le jeune arbitre a eu tout faux ou presque. Sur RMC, évoquant ces soucis, Stéphane Guy a tout de même fait la remarque qu’il fallait concernant l’arbitre de cet OL-Brest.

Les cadors de l'arbitrage au repos ?

Le journaliste de l'After Foot s'est en effet étonné qu'alors que le PSG, l'OM et Lille ne jouaient pas ce week-end, et que cette rencontre entre Lyon, finaliste de la Coupe de France et Brest, dauphin de Paris, était clairement le choc de cette 29e journée, la direction nationale de l'arbitrage n'ait pas désigné un arbitre de standing international. « On ne va pas passer la soirée là-dessus. Mais ce qui est incroyable, c’est qu’il y avait cinq matchs de Ligue 1 ce week-end et qu’on n’est pas foutu de mettre un arbitre cador pour une grosse affiche de Ligue 1 qui est en plus le match du dimanche soir. C’est invraisemblable. Peut-être que les Letexier, les Turpin étaient au repos », a ironisé Stéphane Guy et qui a reçu le soutien de Daniel Riolo qui a lui résumé en se demandant pourquoi « on avait désigné un Bambi » pour ce match en référence à l'expérience de Mathieu Vernice en Ligue 1. Une question à laquelle les instances arbitrales vont probablement répondre, tant ce choix est tout de même assez stupéfiant.

Du côté des acteurs de cette rencontre légendaire, Eric Roy était lui moins philosophe concernant l'arbitre, même si l'entraîneur brestois ne se focalisait pas uniquement là-dessus après la défaite de son équipe face à un Lyon qui renverse tout sur son passage actuellement. « Il y a une expulsion grotesque de Pierre Lees-Melou, car l’arbitre ne protège pas le joueur qui a subi la faute, c’est incroyable. Comment c’est possible, avec la VAR et tout ce que l'on met en place qu’on fasse encore cela (…) Comment il peut me dire qu’il n’y a pas main de O’Brien, qui n’a pas vu la main ? (...) Forcément que l’arbitrage a été remis en question par mes joueurs. Moi, j’ai été joueur. Avec l’accumulation de décisions contre vous… Bah, on reste tous des hommes. On a tous des émotions, on les gère plus ou moins bien. Il faut qu’on travaille là-dessus. Je leur demande aussi de travailler là-dessus, mais bon. J’ai un groupe qui est généreux et qui quelque part a du mal à cacher ses émotions. Après, je ne retiens pas que ça, je retiens qu’on a fait un très bon match, qu’à 3-1, on doit être capable de fermer le match aussi, qu’on ne peut s’en prendre qu’à nous-même », constatait l'entraîneur brestois après avoir longuement débriefé les erreurs de l'arbitre.