Claudio Ranieri l’a forcément mal pris étant donné qu’il s’agissait de l’un de ses rêves, mais la fédération italienne a fait savoir que l’entraineur transalpin n’était pas dans la short-list en vue de devenir sélectionneur de l’Italie au mois de juin.
L’entraineur du FC Nantes avait pourtant réussi à convaincre son président Waldemar Kita de le libérer si jamais son pays l’appelait. Ce ne sera pas le cas et l’ancien manager de Leicester devrait donc rester chez les Canaris, même si ce feuilleton a pu provoquer quelques interrogations au sein de l’effectif et du club. C’est du moins l’avis d’Olivier Quint, ancien milieu de terrain de Nantes et désormais consultant pour France Bleu, qui n’a pas hésité à confier dans L’Equipe que cette situation pouvait laisser des traces.
« Je trouve le timing étonnant. Conceiçao est resté six mois, Girard, six aussi, et on ouvre déjà la porte à un départ de Ranieri. Où est la continuité ? Cela ne veut pas dire que les joueurs vont lâcher, mais ils peuvent inconsciemment se poser des questions », a lancé Olivier Quint, pour qui Nantes et Waldemar Kita ont trop facilement cédé à la demande de Claudio Ranieri de rejoindre l’Italie. Reste que l’expérience a parlé, et le président polonais sait très bien qu’il est impossible de retenir un entraineur qui souhaite partir.