Les cagades de l'OM avec le Vélodrome

Les cagades de l'OM avec le Vélodrome

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Après la première rénovation du Vélodrome pour la Coupe du monde 1998, nombreux sont ceux qui se sont demandés comment la ville et l’OM avaient pu valider le projet d’un stade complètement ouvert, faisant perdre beaucoup de volume sonore, mais laissant surtout entrer le vent facilement dans une enceinte où quasiment aucune place n’était à l’abri de la pluie. Pour l’Euro 2016, il y a déjà quelques couacs de taille dans les travaux, et les conséquences sont visibles. 

A l’heure où les pelouses de France sont en grande souffrance dès la reprise du football en ce mois de janvier, celle du Vélodrome est probablement l’une des plus déplorables. Pourquoi ? Car l’OM a mis la pression sur le constructeur pour que le Virage Sud soit couvert dès cet automne, ce qui a été réalisé, mais ce qui prive le terrain de lumière. Or le traitement pour contrer cela, la très coûteuse luminothérapie, n’était prévu dans le calendrier que pour le mois de janvier, afin d’être comptabilisé dans les frais d’exploitations d’Arema, et non de la Mairie de Marseille. Une histoire de gros sous qui a provoqué cette dégradation immédiate de l’herbe et le remplacement, ce lundi, de 3.000 mètres carrés dans l’axe du terrain, pour un cout de 80.000 euros. Pourtant, l’OM n’est toujours pas content, le club phocéen aurait voulu faire changer l’intégralité de la pelouse, pour un coup bien évidemment double, ce que la Mairie n’a pas voulu. Mais ce changement radical pourrait bien s’avérer insuffisant puisque selon les techniciens, Arema doit désormais effectuer d’autres ajustements, et faire poser des souffleurs d’air près de la pelouse pour l’aérer maintenant que le vent n’est plus aussi présent. Des ajustements en permanence qui créent des tensions entre la Mairie, le club et Arema, en charge de l’exploitation d’un stade qui s’annonce magnifique, mais dont l’état de la pelouse gâche pour le moment le spectacle qui s’y déroule.