Bordeaux ‍: Le foot en délire, ce qu'il faut faire pour éviter le chaos

Bordeaux : Le foot en délire, ce qu'il faut faire pour éviter le chaos

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En milieu de semaine, King Street a fait savoir qu’il ne soutiendrait plus financièrement les Girondins de Bordeaux.

L’actionnaire majoritaire du club bordelais a surpris tout le monde en lâchant officiellement les Girondins à quelques journées de la fin du championnat. Placé sous la tutelle du tribunal de commerce, Bordeaux est en très grand danger et doit vite trouver un repreneur aux reins solides pour éviter une relégation administrative. Dans une interview accordée à Ouest-France, un ancien de la maison a poussé un véritable cri du cœur en la personne de Bixente Lizarazu. Le consultant de TF1 estime que de manière globale, le football est en surchauffe et qu’il faut vite stopper les frais avec les fonds d’investissement et le trading à gogo. Il espère surtout la venue d’un investisseur attaché aux valeurs des Girondins et de la ville de Bordeaux.

« Il faut repartir sur des choses plus modestes avec une base solide. Il faut arrêter de fantasmer sur des fonds de pension, d’espérer l’arrivée d’un milliardaire… Des mégalos, il y en a plein, des vendeurs de rêves, il y en a plein mais des gens sérieux, habités par un projet réaliste, avec des bonnes valeurs, c’est plus rare. Un club n’est pas une entreprise comme une autre. Il faudrait quelque chose de pérenne, avec un contrôle local » estime Bixente Lizarazu, avant de poursuivre. « Le foot est dans une folie totale, une hystérie. Il faut faire attention parce que cette économie est en surchauffe. Des clubs emblématiques peuvent mourir. Aujourd’hui, tout le monde veut faire du trading, tout le monde pense qu’il est possible de faire de l’argent dans le foot… Non, non et non ! Le foot, ce n’est pas ça. Il se passe beaucoup de choses en ce moment qui représentent bien ce qu’est devenu le football moderne ». Enfin, l’ex-défenseur de Bordeaux et du Bayern Munich a écarté la possibilité de revenir au sein du club. « Ce n’est pas mon métier, il faut être humble » a-t-il confié.