Le Graet en vacances, un putsch en vue à la FFF ‍?

Le Graet en vacances, un putsch en vue à la FFF ?

Icon Sport

Mis en retrait de son poste de président de la FFF, Noël Le Graët est désormais sous le coup d'une enquête judiciaire. On lui reproche des faits de harcèlement moral et sexuel. De quoi le fragiliser encore plus alors que le Comex de la FFF se réunit jeudi, sans lui.

Noël Le Graët est plus acculé que jamais. Le président de la FFF, qui s'est mis en retrait le 11 janvier dernier, est plus contesté que jamais depuis le début d'année 2023. Sa sortie envers Zinedine Zidane a choqué l'opinion mais ce sont surtout ses agissements à la tête du football français qui choquent. Un audit avait d'ailleurs été lancé en fin d'année 2022 pour analyser le fonctionnement de sa fédération. Le résultat n'a pas été encore révélé mais il promet d'être accablant pour Le Graet. Il y a quelques jours une information judiciaire a été lancée contre lui pour des faits de harcèlement moral et sexuel.

Le Graet lâché par les siens en son absence ?

Une enquête basée sur les conclusions de l'audit ainsi que sur le témoignage de l'agente Sonia Souid, paru il y a une semaine dans l'Equipe. Contesté par l'opinion publique, pointé du doigt par les politiques, Noel Le Graet ne bénéficie plus que du soutien du comité exécutif de la FFF. Composé de 14 membres proches du président, il n'a pas désavoué le Breton une semaine auparavant. Toutefois, les faits graves reprochés par la justice pourraient faire changer d'avis ce comité. Il se réunira jeudi et, cette fois-ci, Noel Le Graet ne sera pas de la partie. 

En effet, le président en retrait profite de quelques congés aux Antilles. Cela va favoriser une plus grande liberté d'action sur le sujet selon les informations de France 3. Dans cette séance organisée à 11h en vidéoconférence pour cause de grève des transports, son absence « devrait permettre à chacun de s'exprimer librement » sur son cas, principal sujet des débats. Il est même « possible » d'envisager un appel collectif à la démission de Le Graet. « Ça me fait mal au cœur mais je crois que ce serait la sagesse, pour le football et pour lui, c'est clair », indique une source proche du dossier à France 3. Néanmoins, si c'était le cas, le dernier mot reviendrait encore à Noel Le Graet. Au vu de son entêtement et de sa conviction d'être légitime, il ne sera pas aisé de décramponner l'irréductible breton de son poste.