OM-PSG ‍: Pas le droit à l’erreur

OM-PSG : Pas le droit à l’erreur

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Les deux clubs sont dos au mur avant le choc de vendredi soir. Marseille doit s’accrocher au peloton de tête, et Paris n’a déjà plus le choix s’il veut quitter le ventre mou.

Victorieux 4-2 au Vélodrome la saison dernière, les Parisiens compteront encore sur un petit effet du syndrome marseillais à domicile pour tenter de repartir sur de bonnes bases. Avant le déplacement à Marseille, où Paris sera bien évidemment attendu, Clément Chantôme espère bien que le club de la capitale saura saisir sa chance pour redresser la barre d’une saison tout de même mal embarquée désormais.

 

« Je pense qu’on va se relancer. On a des objectifs élevés. Nous ne sommes pas à notre place actuellement. On a des arguments. On les a déjà démontrés. A nous de relever la tête. Il n’y pas d’explications particulières à notre mauvais classement car nos prestations sont dans l’ensemble plutôt bonnes. On a surtout manqué d’efficacité dans les zones de vérité. L’absence de Guillaume (Hoarau) notamment nous handicape. L’ambiance est bonne, même si la défaite contre Nice nous a fait beaucoup de mal. Il était normal que le coach soit énervé après ce match. On s’est dit les choses. Il faut désormais aller de l’avant pour remonter au classement », a demandé le milieu de terrain parisien, qui aura à nouveau sa chance en raison de la suspension de Claude Makelele.

 

De son côté, l’OM sera au grand complet en revanche, et les joueurs phocéens savent pertinemment qu’ils ont déjà grillé leur joker en ce qui concerne les matchs à domicile. « Il faut surtout prendre des points. On a fait match nul face à Toulouse, contre qui nous nous sommes procuré beaucoup d’occasions, et à Lyon, où nous aurions dû gagner mais nous avons commis des fautes et Lyon est revenu au score. Nous avons vraiment à cœur de nous racheter en faisant un gros match contre Paris. Il faut gommer les erreurs commises par le passé et prendre les trois points », a clairement demandé le capitaine marseillais Mamadou Niang. Le public du Vélodrome, guère gâté ces derniers mois, n’en demande pas plus.