L'actuel président du Paris Saint-Germain, qui pourrait céder sa place ce lundi, annonce que Patrice Clerc n'est pas seul en lice pour le remplacer.
Alors que le Conseil d’Administration du Paris Saint-Germain se réunit ce lundi, Sébastien Bazin évoque dans les colonnes du Parisien sa décision de retourner dans l’ombre et de laisser sa place à la présidence du PSG. Mais le responsable de Colony Capital, actionnaire principal du club, ne veut pas que cette succession annoncée se fasse dans la précipitation. « Pour la présidence, c’est moi qui reste le maître du temps et ce n’est pas l’urgence du moment. Je veux avant tout constituer une équipe sportive qui soit capable de tenir la route pour la prochaine saison (...) Concernant les transferts, j’ai été plus présent en termes de dialogue. Pour toutes les discussions au-dessus de 1 M€, c’est moi qui prends la décision finale. Certains joueurs et agents accordent une grande importance à l’identité du président pour négocier. Cela m’agace car, sur certaines questions, on n’a pas besoin de moi, reconnaît Sébastien Bazin, qui a voulu ensuite précisé les motifs de sa décision. Quand j’ai pris le poste de président non exécutif en février, j’ai toujours dit que je n’avais pas vocation à occuper cette fonction et que j’allais chercher quelqu’un à mettre à ma place. Les revendications des supporteurs ne changent rien à ma décision. Leurs réactions ne me choquent pas ; j’en rencontre certains assez régulièrement. Après, c’est une question d’allocation du temps. Je vais choisir une nouvelle direction. Mais comme je vous l’ai dit, je veux d’abord faire un bon recrutement.»
En attendant, le nom de Patrice Clerc circule de plus en plus au moment d’évoquer le futur président du Paris Saint-Germain, mais Sébastien Bazin affirme que l’ancien patron de Roland-Garros n’est pas seul en lice. « Patrice Clerc est quelqu’un que je considère. Dans toutes ses activités, aussi bien à Roland-Garros que chez Amaury Sport Organisation, il a toujours su créer du chiffre d’affaires et améliorer la rentabilité de ces sociétés. Et il faut pérenniser le PSG. Patrice est un candidat mais il n’est pas le seul. D’autant qu’il vient de créer sa société et qu’il n’a pas envie de la quitter », explique le président du PSG.
