Bordeaux craint de se faire flinguer par les arbitres

Bordeaux craint de se faire flinguer par les arbitres

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Après quatre journées de championnat, Bordeaux occupe le fauteuil de leader… contesté. Car les Girondins ont profité de plusieurs décisions arbitrales en leur faveur, notamment sur trois penalties assez litigieux obtenus par Wahbi Khazri et surtout une main de Nicolas Pallois sur sa ligne non sanctionnée contre Bastia. En conséquence, la Commission de discipline a convoqué le défenseur central pour ce geste, ce qui n’est pas dans les habitudes de la LFP. En effet, comme l’a révélé Willy Sagnol, l’arbitre de la rencontre a pris la décision de faire un rapport sur cette action après l’avoir vue à la vidéo des écrans géants de Chaban Delmas. Un arbitrage vidéo, une convocation surprenante de la LFP, c’en est trop pour Sagnol qui voit une sorte de vengeance contre les Marine et Blanc.

« A la fin du match, alors que le quatuor arbitral n'avait parlé à personne, l'arbitre est venu me voir en disant qu'il allait faire un rapport. Je lui ai demandé si c'était sur la main qu'il n'avait pas vue ou sur celle qu'on lui avait indiquée ? Pour moi, un rapport qui se base sur une vidéo n'a pas de valeur, a déclaré l’entraîneur bordelais en conférence de presse. On n'a pas demandé que Diawara passe en commission pour ses deux genoux dans le dos de Carrasso à Nice, alors que ça valait le rouge direct. On n'a rien demandé non plus pour le coup de coude commis sur Diego Rolan en début de match contre Bastia. J'entends des commentaires sur ces penalties. Or, ces penalties sont valables car il y a trois fois contacts. Ce sont des contacts légers mais petits contacts ou gros contacts, il y a contact, je suis désolé, c'est comme ça. Ce ne fut pas facile de refuser ou d'accorder ces buts. Mais ce n'est pas parce que ces décisions nous ont été favorables une fois ou deux qu'il faut faire un amalgame. On sait qu'on va le payer une fois ou deux mais c'est dommage. » Alain Deveseleer, directeur général du club aquitain, avait déjà ciblé les médias comme responsables de la convocation de Pallois.