L2 ‍: Bordeaux est sur la paille, Gérard Lopez a un plan

L2 : Bordeaux est sur la paille, Gérard Lopez a un plan

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Le mercato a été plus calme que prévu à Bordeaux, qui n’a pas réalisé les ventes espérées. Surveillé par la DNCG, le club de Gérard Lopez est dans une situation financière périlleuse.

Les ventes étaient attendues en nombre aux Girondins de Bordeaux lors de ce mercato hivernal et finalement, seulement deux joueurs ont fait leurs valises. Stian Gregersen est parti en MLS pour 1,8 millions d’euros et Aliou Badji a été prêté sans option d’achat au Gazantiep FK. Deux départs qui ne suffisent pas à boucher les trous dans les finances du club au scapulaire, qui s’était pourtant engagé à vendre Alberth Elis, Zuriko Davitashvili et Malcom Bokélé devant la DNCG.

Le gendarme financier du football français, qui avait pris la décision d’encadrer la masse salariale et les indemnités de transfert des Girondins de Bordeaux, a constaté comme tout le monde que les trois joueurs cités n’avaient pas été vendus, ce qui signifie que Gérard Lopez va devoir remettre au pot. D’après les informations de L’Equipe, il ne resterait plus que 5 millions d’euros dans les caisses des Girondins de Bordeaux à l’heure actuelle avec un trou de 11 millions d’euros à combler.

Gérard Lopez cherche un investisseur en urgence

Le quotidien national affirme que le propriétaire du club Gérard Lopez s’est engagé à couvrir « au fur et à mesure » les besoins financiers des Girondins. L’homme d’affaires luxembourgeois n’a toutefois pas l’intention de payer jusqu’à la fin de la saison et de sortir 11 millions d’euros de sa poche. Son plan est bien différent selon L’Equipe, qui affirme que Gérard Lopez souhaite attirer un investisseur entre février et mars au plus tard afin de ne pas avoir besoin de remettre de l’argent jusqu’à la fin de la saison. Un plan périlleux et incertain car pour l’heure, aucune information n’a filtré quant à un éventuel repreneur. S’il ne trouve pas l’investisseur tant espéré, l’ancien patron du LOSC n’aura pas d’autre choix que de sortir de l’argent de sa poche pour faire survivre les Girondins.