Paris retrouve le sourire (Janvier 2009)

Paris retrouve le sourire (Janvier 2009)

Icon Sport

Grâce au duo Hoarau-Luyindula, le PSG est difficilement venu à bout de Sochaux dimanche (2-1). Rapidement mené 2-0, Caen a arraché le nul face à Monaco (2-2)

Avec les victoires de tous ses concurrents directs samedi, le PSG avait la pression à l’heure de recevoir Sochaux, plongé depuis le début de saison dans la zone de relégation. Pour l’occasion, Paul Le Guen avait décidé de maintenir Mamadou Sakho et Péguy Luyindula dans son onze titulaire par rapport au match de Coupe de la Ligue contre Lens, aux dépens de Sammy Traoré et Ludovic Giuly. Mais ces changements ne payaient pas leurs dividendes, tant la rencontre avait du mal à s’emballer à l’image des deux frappes non cadrées de Rothen (1e et 16e). Luyindula se signalait enfin, mais sa frappe était repoussée par Gavanon (22e), auteur d’un arrêt chanceux face à l’ancien Lyonnais sur un centre tir de Sessegnon (28e). Contré in extremis par Afolabi (34e), Hoarau prenait sa revanche sur un penalty provoqué par Rothen. Le meilleur buteur parisien signait son 12e but de la saison en Ligue 1, juste avant le retour aux vestiaires (1-0, 45e +2).

Sonné par cette ouverture du score, les Sochaliens revenaient dans le match peu après la pause. Libre de tout marquage aux abords de la surface, Sverkos avait le temps de contrôler, se retourner et adresser une frappe précise à défaut d’être puissante le long du poteau de Landreau (1-1, 51e). Cette égalisation avait le mérite de lancer véritablement la partie. Landreau sauvait son camp devant Isabey (59e). De l’autre côté, Rothen frappait un corner prolongé de la tête par Armand. En embuscade, Luyindula redonnait l’avantage au PSG (2-1, 63e). Le Guen rechargeait ses batteries en faisant entrer Giuly et Kezman, mais son équipe ne parvenait pas à faire le break, loin de là. La fin de match était crispante pour le public parisien, mais Landreau était impeccable sur une frappe de Santos (87e). Sur son banc, Le Guen pouvait souffler. Sochaux pouvait regretter d’avoir lancé la machine trop tardivement.

A Caen, Ricardo n’ignorait pas qu’une défaite pouvait sceller son sort à la tête de l’AS Monaco. Dès la sixième minute, le Colombien Pino réussissait un festival au cœur de la défense bas-normande avant de tromper Planté d’une frappe croisée (0-1, 6e). Un autre Sud-Américain, l’Argentin Alonso, profitait d’un mauvais renvoi du capitaine caennais Seube pour doubler la mise (0-2, 22e). Dès lors, le Stade Malherbe se jetait à l’assaut du but défendu par Thuram. Après plusieurs occasions ratées, les locaux trouvaient l’ouverture grâce à l’inévitable Savidan, qui reprenait de la tête un service de Ben Khalfallah (1-2, 72e). Le public de Michel d’Ornano poussait et se voyait récompensé dans les arrêts de jeu par Nivet, parfaitement lancé par Deroin et auteur d’une frappe croisée imparable (2-2, 92e). L’avenir de Ricardo s’inscrit plus que jamais en pointillés après cette nouvelle désillusion.