C'est le magazine Lyon-Capitale qui le dévoile sur son site internet, le financement du futur OL Land n'est pas le fleuve tranquille promis par le président de l'Olympique Lyonnais et le maire de la capitale des Gaules. En effet, le conseil général du Rhône a été appelé à la rescousse au dernier moment afin de garantir un emprunt à hauteur de 40ME pour la filiale d'OL Groupe qui s'occupe du projet du Grand Stade et qui souhaite emprunter 80ME, dont la moitié sera donc garantie par les collectivités. Vinci, qui doit apporter 100ME dans la corbeille, traîne en effet des pieds en attendant que l'ensemble des recours soit balayé, ou pas, par la justice, histoire de ne pas investir dans un projet qui n'irait pas à son terme. Du côté de Lyon, le maire a donc décidé d'inciter le département à donner une impulsion sérieuse en acceptant de garantir ce prêt. Seul problème, si Gérard Collomb est élu socialiste, Michel Mercier, président du conseil général du Rhône est lui de centre-droit. Lyon-Capitale affirme qu'un accord aurait été trouvé entre les deux camps, histoire que Michel Mercier, ancien ministre de Sarkozy, garde son poste de président après les élections cantonales de 2015.
Notre confrère lyonnais précise que même avec cette garantie, le financement total du projet (450ME) n'est toujours pas bouclé et que deux banques auraient récemment refusé de se lancer dans ce projet. Nul doute que les prochaines semaines seront décisives pour le futur OL Land, avec notamment un rendez-vous devant la justice le 13 décembre pour un dernier recours déposé contre le permis de construire. On n'ose imaginer ce que pourrait déclencher une décision défavorable.
