La LFP veut faire cracher Winamax

La LFP veut faire cracher Winamax

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Après Kylian Mbappé, c'est tout le football français que Winamax est en train de se mettre à dos. Les derniers tweets de l'opérateur de paris en ligne ont convaincu la LFP et la FFF de le mettre en demeure. La Ligue réclame maintenant de l'argent à Winamax.

Winamax a de gros...problèmes. L'opérateur de paris en ligne est un acteur connu en France dans le pari sportif et surtout dans le football. Le nom de cette marque s'affiche régulièrement dans les stades de Ligue 1 et dans les pubs accompagnant les matches télévisés. Winamax est un partenaire de la Ligue de Football Professionnel depuis plusieurs années. Pourtant, l'opérateur est aussi connu pour le ton grinçant de ses messages sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, qui sont parfois très virulents envers les joueurs, les clubs et le championnat. 

La LFP réclame 80 000 euros à Winamax

Un humour qui commence à lasser, surtout quand pour certains il franchit la ligne rouge. C'est le cas de Kylian Mbappé dont le père a été l'objet d'un tweet insultant il y a quelques semaines. L'attaquant français n'avait pas trop goûté à ce message. « Le danger des paris en ligne… ne plus avoir de limite. Un peu de respect svp », avait posté l'attaquant du PSG en réaction au tweet de Winamax à propos de son père.

L'affaire n'a pas échappé aux instances du football français. La FFF et la LFP viennent de mettre en demeure Winamax pour non-respect de ses obligations contractuelles après cet incident. Selon l'Equipe, la LFP réclame maintenant 80 000 euros de pénalités à Winamax pour avoir dérogé à son contrat qui prévoit une promotion de la Ligue 1 et non son dénigrement. La Ligue en veut depuis longtemps à l'opérateur, coupable de dénigrer le championnat via ses tweets mais aussi les vidéos humoristiques des Sopronos menées par Julien Cazarre et sa bande. La vidéo « Kylian, reste ! » parlait notamment d'un « championnat qui vaut que dalle » et de « matches en bois » à propos de la Ligue 1. L'affaire devra donc se régler à l'amiable entre les deux groupes avant peut-être une intervention de la justice, si besoin.