L’Arabie Saoudite a trouvé un club de L1 à 1 euro ‍!

L’Arabie Saoudite a trouvé un club de L1 à 1 euro !

Un grand club français est en vente, et le prix peut surprendre. L'AS Monaco devrait changer de mains cet été, et l'Arabie Saoudite est bien sur le coup pour s'offrir le club de la Principauté. 

Le nom de l’Arabie Saoudite est associé depuis des années à un éventuel rachat de l’Olympique de Marseille, où Frank McCourt ne fait clairement plus l’unanimité même s’il continue de clamer son amour, son ambition, son attachement à l’OM, et qu’il continue surtout de mettre la main à la poche pour combler le déficit. Le Royaume du Golfe est bien parti pour faire son entrée en Ligue 1 en étant propriétaire d’un club majeur, mais ce ne sera pas à Marseille. Non loin de là, l’AS Monaco a été mise en vente par Dimitri Rybolovlev à la fin de l’année 2023. Le milliardaire russe estime avoir fait le tour de la question sur le Rocher, ayant lui aussi beaucoup investi, ayant connu des années fastes et ayant aussi profité des avantages en terme de fiscalité et de contacts, de sa présence sur la Principauté.

La vente des parts se fera pour 1 euro

L’heure est donc venue de passer la main et la banque Raine est chargée de finaliser cette cession. Le Prince Albert a toujours son mot à dire, même s’il est actionnaire minoritaire du club, mais les statuts du club lui donnent une puissance majeure. Résultat, ce n’est pas le coût d’achat du club qui sera important pour sa pérennité, mais bien les montants qui y seront investis. En effet, en vertu d’un accord trouvé en 2011 lors de l’achat d’un club qui était alors en grande difficulté financière, Rybolovlev est interdit de vendre ses parts (66 % du club) plus cher qu’il ne les a achetés. Or, le Russe avait récupéré l’AS Monaco pour un euro symbolique, s’engageant surtout à couvrir le déficit du club pour en avoir la propriété, souligne L’Equipe.

Résultat, les acheteurs éventuels de l’AS Monaco connaissent le prix du rachat du club : 1 euro donc. Au maximum. Mais bien évidemment, comme ce fut le cas en 2011, un éventuel rachat comprendrait le fait d’éponger le déficit, de récupérer les prêts en cours, et d’investir copieusement sur l’avenir, ce qui sera équivalent à une mise de 500 millions d’euros tout de même. Malgré ses parts minoritaires, c’est bien le Prince Albert qui décidera du futur acheteur, et pour le moment cela se joue entre un investisseur belge, et un projet saoudien avec l’aval du Royaume mais comprenant aussi des dirigeants européens. La banque Raine laisse entendre que d'autres candidats sérieux se sont manifestés, sans donner d'indices à ce sujet. La vente est espérée pour cet été, et une officialisation est envisagée pour le mois de septembre.