Fernandez a été « ‍lynché par les stats ‍» à Montpellier

Fernandez a été « lynché par les stats » à Montpellier

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C’est ce lundi que Rolland Courbis a été intronisé comme nouvel entraineur de Montpellier, quelques jours seulement après le départ de Jean Fernandez, contraint de démissionner par Louis Nicollin en raison des mauvais résultats de l’équipe. Quelques jours après les faits, l’ex-entraineur de la Paillade est revenu sur cette éviction un peu brutale selon lui, et surtout pas forcément justifiée. L’ancien coach de Nancy et Auxerre a une perception bien différente de celle de son ex-président au sujet de son passage dans l’Hérault, comme il l’explique dans les colonnes de L’Equipe de ce mercredi. Pour lui, sa mauvaise passe avec Nancy, et aussi la série de deux victoires sur les 33 derniers matchs de Ligue 1 dirigés, a totalement ruiné cette aventure à Montpellier.

« Je ne suis pas un faiseur de miracle, il faut laisser le temps. J’ai senti un lynchage médiatique par rapport à la statistique et à Nancy. Cela a aussi conditionné ce que les gens ont pensé. J’étais hyper motivé, j’ai manqué de crédibilité par rapport à l’image que j’ai laissé après Nancy… Deux mois sur trente ans de carrière ! Je savais que ce serait difficile après Girard et après Courbis, mais j’ai pensé que c’était un club fait pour moi. J’aurais voulu avoir un peu de temps. J’étais convaincu qu’on allait finir dans les dix premiers. Le regret, c’est que dans l’esprit des gens, aujourd’hui, c’est un échec, alors que j’ai l’impression que je n’ai pas commencé. J’ai beaucoup de regrets, car je pense que Montpellier était un club fait pour moi. J’ai un grand respect pour le président Nicollin de m’avoir donné cette opportunité. Je m’en veux de ne pas avoir su la saisir. Je n’ai pas été bon pour le rassurer. Ce qui m’a surpris, c’est le manque de temps. Cela a été violent. J’ai toujours voulu voir le verre à moitié plein. Le président a vu le verre à moitié vide, il a eu peur et il a craqué. C’est normal, c’est son club, ses tripes », a expliqué Jean Fernandez, visiblement très déçu de n’avoir pas tenu moins de six mois avec le MHSC.