Droits TV ‍: BeIn Sports en sauveur, le Qatar lâche 350 ME

Droits TV : BeIn Sports en sauveur, le Qatar lâche 350 ME

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Comme espéré par la LFP, BeIn Sports va se positionner pour acquérir les droits TV de la Ligue 1 en France et à l’international avec une offre mirobolante qui devrait sortir la LFP d’un mauvais pas.

Vincent Labrune et ses équipes ont fait une croix sur le milliard d’euros pour les droits TV de la Ligue 1 sur la période 2024-2029 mais grâce à la générosité de BeIn Sports et de son patron Nasser Al-Khelaïfi, la LFP va retomber sur ses pattes et a maintenant de fortes chances d’obtenir une somme convenable avoisinant les 900 millions d’euros au total. Et pour cause, tandis que DAZN est prêt à offrir entre 500 et 600 millions d’euros pour le lot 1 des droits TV (trois matchs par journée, les choix 1, 2 et 4 en co-diffusion), l’enjeu était de trouver un diffuseur prêt à mettre suffisamment sur la table pour le lot 2 (les six autres matchs ainsi que le choix 4 en co-diffusion et les choix 1 et 2 en différé).

A en croire les informations du consultant spécialisé Christophe Bouchet, par ailleurs ancien président de l’Olympique de Marseille, BeIn Sports va mettre la main au portefeuille dans le but de combler ce vide et serait disposé à lâcher 150 millions d’euros par an pour le lot 2 de la Ligue 1 et 200 millions d’euros pour les droits du championnat de France à l’étranger. Un investissement calculé de la part du patron du PSG puisque le club de la capitale touchera « autour de 30 % par an de ces 200 millions d’euros ». Avec un investissement total à hauteur de 350 millions d’euros de la part de BeIn Sports, la LFP pourrait accepter une offre légèrement supérieure à 500 millions d’euros de la part de DAZN pour le lot 1 puisque le montant total des droits TV se rapprocherait alors des 900 millions d’euros espérés. Un véritable miracle pour Vincent Labrune qui pourra dire merci à Nasser Al-Khelaïfi sur ce coup-là et qui pourrait donc s’en sortir avec un montant plus que satisfaisant pour les présidents des clubs de Ligue 1 et cela malgré le boycott de Canal+ et la frilosité de Prime Video. Pour BeIN Sports en revanche, cela risque d'être un investissement à perte, le contrat des droits internationaux étant multiplié par trois sans que le rayonnement de la Ligue 1 à l'étranger ne le justifie.