Bordeaux a eu « ‍la main heureuse ‍» avec Blanc

Bordeaux a eu « la main heureuse » avec Blanc

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Nicolas De Tavernost, propriétaire des Girondins, est revenu sur l’hégémonie bordelaise qui pourrait se dessiner, et a tenu à rendre hommage à Laurent Blanc, sans oublier son prédécesseur, Ricardo.

Depuis un an et le début de sa folle remontée vers son premier titre en une décennie, Bordeaux est l’équipe numéro un en France. Un constat renforcé par la réussite des Girondins en Ligue des Champions cette saison, et qui fait bien sûr la joie de Nicolas De Tavernost. Le patron de M6 est à la tête du « club qui monte » au milieu des ténors plus traditionnels que sont Lyon, Marseille et Paris. Pour l’actionnaire principal des Girondins, c’est tout sauf le fruit du hasard.

 

« On savait qu’il y a aurait des moments difficiles puisqu’on a même frôlé la relégation à un moment donné. On s’est accroché, on a fait des investissements et les résultats sont arrivés. Je crois qu’on doit beaucoup à Ricardo, qui a fait un bon recrutement et était un entraîneur très sympathique. Quand il a souhaité partir à Monaco, Jean-Louis Triaud a eu la main très heureuse en recrutant Laurent Blanc. Dans un club, il faut un vrai patron et, à Bordeaux, c’est Jean-Louis Triaud. On a des rapports de confiance entre nous et on discute des grandes orientations du club mais c’est Jean-Louis qui a choisi Laurent Blanc et l’a convaincu de venir. Je souhaitais juste qu’on s’inscrive dans la durée et que le nouvel entraîneur soit quelqu’un d’un peu médiatique pour améliorer l’image auprès du grand public. Par rapport à Paris, Lyon ou Marseille, Bordeaux n’a pas forcément les mêmes armes économiques pour lutter », a reconnu Nicolas De Tavernost sur RMC, avant d’évoquer l’inévitable question sur l’avenir de Laurent Blanc, qui a récemment laissé entendre qu’il comptait bien viser très haut en tant qu’entraineur, à Bordeaux ou ailleurs si ça n’était pas possible en Gironde.

 

« Je pense qu’on a répondu à ses exigences sur l’équipe, dont personne ne peut dire aujourd’hui qu’elle n’est pas la meilleure de France. C’est aussi quelqu’un de raisonnable, qui sait demander ce qu’il estime être utile. Il nous faut absolument ce grand stade, même si ça ne peut malheureusement pas se faire tout de suite. Enfin, on veut une politique d’accompagnement ambitieuse autour du club. Nous avons donc le même objectif : faire de Bordeaux un grand d’Europe », a promis le patron des Girondins, dans un discours qui se veut à la fois rassurant et prometteur pour l’avenir, en attendant qu’il soit jugé convaincant par Laurent Blanc.