Briand bien seul devant
Le 4-4 du premier match face à Marseille était donc trompeur, car Rennes cherche toujours la bonne carburation en attaque. En dépit de la victoire arrachée ce dimanche face à Lille, Guy Lacombe doit se demander si son 4-4-1-1 a encore raison d’être. Avant de passer à deux attaquants, un Jimmy Briand enfin de retour a pu se rendre compte de la difficulté d’évoluer dans ce système inefficace face à des Lillois bien organisés. Dominateurs dans le début de rencontre, les Bretons se créaient une énorme occasion par Pagis, qui, ne parvenant pas à tromper Malicki, adressait une louche au second poteau pour Thomert, dont la tête était repoussée en corner par le gardien lillois (30e). Mais entre temps, les Nordistes avaient déjà laissé passer quelques frissons dans une arrière-garde rennaise loin d’être rassurante. Et finalement, Yohan Cabaye trouvait la solution en fixant Hansson dans l’axe avant de tromper Douchez d’une frappe croisée à ras de terre (0-1, 34e). Le coup de froid était terrible pour le Stade de la Route de Lorient, où les Rennais n’ont plus battu les Lillois depuis six ans.
Le « Sow-veur »
Après la pause, avec les entrées de Gyan et surtout de Sow, la donne s’inversait. Lille se montrait dangereux en contre, mais Rennes campait dans le camp adverse. Il fallait attendre un coup-franc dévié de Bruno Cheyrou pour voir les Breton égaliser (1-1, 90e). Dans la foulée, sur un énième ballon dans le paquet, Hansson déviait pour Sow, qui marquait du genou de près (2-1, 93e). La fin de match, presque aussi folle que face à Marseille, a cette fois-ci permit aux Rennais d’engranger une première victoire cette saison.
Nice tient le bon bout
A Auxerre, la venue de Nice constituait une bonne occasion de se jauger après la gifle reçue à Marseille. Après un début de rencontre particulièrement équilibré, les Aiglons ouvraient le score sur une tête de Yahia au second poteau, après un coup-franc excentré de Hellebuyck (0-1, 29e). Un nouveau coup dur pour Jean Fernandez, qui avait déjà perdu Quercia au bout de quelques minutes, en raison d’une blessure à la cheville. Les Bourguignons pensaient toutefois pouvoir sauver l’essentiel à la pause lorsqu’Oliech s’écroulait après une faute de Letizi dans la surface. Mais le gardien niçois voyait la tentative de Lejeune passer à ras de son poteau droit (45e). En seconde période, une longue pression stérile des Auxerrois était facilement contenue par des Niçois trop contents d’obtenir leur première victoire à l’extérieur de la saison, et de se replacer ainsi dans le haut du tableau.
Guillaume Comte
