Vente MU ‍: Le Qatar prépare deux surprise vendredi

Vente MU : Le Qatar prépare deux surprise vendredi

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Manchester United est en vente et le Qatar est persuadé non seulement de pouvoir faire la meilleure offre vendredi, mais aussi de ne pas être inquiété par l'UEFA avec le fait qu'il soit déjà propriétaire du PSG. 

Le Qatar rêve de bien racheter Manchester United, l’un des plus prestigieux clubs au monde. C’est aussi le cas de plusieurs grosses fortunes de la planète, comme des investisseurs venus d’Arabie Saoudite, le magnat Elon Musk ou l’Anglais Jim Ratcliffe. Autant dire qu’il faudra sortir les milliards pour s’offrir le club britannique, même si cela ne fait peur à personne, la Premier League étant devenu un gigantesque terrain de jeu pour milliardaire ces dernières années. Actuellement, le Qatar tient la corde pour le rachat, dont la date butoir pour transmettre les offres arrive puisqu’il s’agit du vendredi 17 février. Et dernièrement, deux des propriétaires du club ont été aperçus à Dubaï, aux Emirats, officiellement pour suivre un match de cricket. Mais selon le Manchester Evening News, l’intérêt du Qatar pour le rachat de Manchester United est forcément lié à cette présence dans le Golfe. L’idée pour le Qatar est de racheter au moins une partie des parts du club anglais, si ce n’est la totalité. 

QIA en actionnaire minoritaire ?

Mais se pose le fameux problème de la double propriété de clubs qui participent à une même compétition, à savoir la Ligue des Champions. L’Emir du Qatar, via QSI, est déjà le patron du Paris Saint-Germain, son fleuron en Europe. Détenir un deuxième club serait en rupture avec les règles de l’UEFA. Selon le média américain CBS, l’état gazier va donc bien tenter de faire un tour de passe-passe, en expliquant qu’il s’agit d’investisseurs privés qui n’ont rien à avoir avec l’Emirat. Des sources au sein de MU ont confié au journaliste Ben Jacobs que l’offre allait provenir d’un fonds privé.

L’offre se fera ce vendredi, et une surprise de taille pourrait venir, avec une participation mineure de QIA, dont QSI est une filiale, et une participation majoritaire d’un fonds privé. Publiquement, l’Emir du Qatar ne serait donc qu’actionnaire minoritaire, comme c’est le cas à Braga par exemple. Et le reste des parts serait détenu par un fond privé, totalement indépendant et auquel QSI ne sera pas lié. Les investisseurs qataris sont persuadés que cette dissociation sera convaincante aux yeux de l’UEFA, même s’il s’agit d’un petit numéro d’équilibriste avec les chiffres et les termes utilisés. En tout cas, seule certitude, le Qatar est persuadé d’avoir la main sur cette vente, et que son offre balayera celle des autres personnes intéressées.