Une légende attise le feu, Arsenal tente d’éteindre l’incendie

Une légende attise le feu, Arsenal tente d’éteindre l’incendie

Sorti par Liverpool (0-2) en 32es de finale de FA Cup dimanche, Arsenal a payé son manque d’efficacité offensive. Cette maladresse dans la zone de vérité a agacé les amoureux des Gunners, impatients d’accueillir un nouveau buteur. Mais l'hypothèse a été rapidement balayée par le manager Mikel Arteta.

Ça va mal chez les Gunners. Après un début de saison réussi, Arsenal vient d’enregistrer trois défaites consécutives toutes compétitions confondues. Le club londonien, qui s’était incliné contre West Ham (0-2) et Fulham (2-1) en Premier League, a subi la loi de Liverpool dimanche en FA Cup. Et une fois de plus, les hommes de Mikel Arteta ont souffert d’un gros manque de réalisme dans la surface adverse.

Ian Wright réclame un attaquant

Les occasions franches obtenues auraient dû permettre aux Gunners de se mettre à l’abri avant les deux buts encaissés en fin de rencontre. Cette maladresse dans la zone de vérité a encore agacé les supporters d’Arsenal, à commencer par Ian Wright, en tribunes à l’Emirates Stadium au moment de publier son commentaire sur le réseau social X. « On a besoin d'un tueur », a conseillé l’ancien attaquant du club, qui partage l’avis de nombreux fans. Après la rencontre, le manager Mikel Arteta a donc dû intervenir.

« A l'heure actuelle, ça ne semble pas réaliste, a écarté l’Espagnol. Mon travail, et ce que l'on doit réaliser, c'est faire progresser nos joueurs et essayer d'obtenir de meilleurs résultats avec les joueurs que nous avons. Ce que je demande aux supporters, c'est de rester derrière l'équipe comme ils l'ont été dans les moments difficiles. Restez derrière les joueurs que nous avons. Ils sont incroyablement bons. S'ils ne l'étaient pas, ils n'auraient pas réalisé ce qu'ils ont fait à Anfield (1-1 le 23 décembre). Restez derrière eux, c'est exactement ce dont on a besoin. Ils se sentiront importants et soutenus. Avec leur attitude, ils ne méritent rien d'autre. C'est mon opinion. » Et sans doute celle de la direction apparemment réticente à l’idée de remettre la main à la poche.