Racisme ou chat, Antonio entre dans l'affaire Zouma

Racisme ou chat, Antonio entre dans l'affaire Zouma

Kurt Zouma, pris dans un raz de marée médiatique depuis la publication d’une vidéo dans laquelle il frappe ses chats, n’est pas sortie d’affaire. Son coéquipier à West Ham, Michail Antonio, a réagi à cette affaire en abordant le racisme.

Comme Mason Greenwood dernièrement, Kurt Zouma risque de tout perdre. Pris en flagrant délit en train de frapper ses chats à son domicile dans une vidéo publiée par The Sun, le défenseur central est au centre des controverses. Titulaire et hué par ses propres supporters lors du dernier match disputé à domicile face à Watford, Kurt Zouma a été puni par son club à payer une amende d’environ 300 000€, il a également perdu la garde de ses deux chats. L’international français aux 11 sélections (1 but) a aussi vu ses sponsors Adidas et Vitality couper les ponts. Ce jeudi au centre d’entraînement de West Ham, c’est le meilleur buteur du club, Michail Antonio, cette saison avec 10 buts qui a donné son avis sur la question posée par une journaliste.

Michail Antonio : « Ce qu’il a fait est-il pire que du racisme ? »

Interrogé dans son véhicule à la sortie de l’entraînement des Hammers, le joueur jamaïquain a répondu aux questions de la presse concernant l’affaire Kurt Zouma. «Je peux vous poser une question ? Pensez-vous que ce qu’il a fait est pire que du racisme ? Je condamne ce qu'il a fait. Je ne suis pas du tout d'accord avec ce qu'il a fait mais il y a des gens qui sont condamnés, qui sont allés au tribunal pour racisme, et qui ont rejoué au football après ça. Ils ont été punis, ont eu quelques matchs de suspension mais maintenant les gens veulent que les joueurs se fassent virer et perdent leur travail. Je dois juste poser cette question à tout le monde : ce qu'il a fait est-il pire que ce que les personnes reconnues coupables de racisme ont fait ? » a répondu Michail Antonio. Sportivement parlant, Kurt Zouma peut risque sa place en club et a sûrement déjà fait une croix sur celle en Bleus. Didier Deschamps s'est dit « choqué par cet acte inadmissible, intolérable, et d'une cruauté sans nom ».