Ecœuré par Chelsea, Boehly déserte la Premier League

Ecœuré par Chelsea, Boehly déserte la Premier League

Icon Sport

12e de Premier League, Chelsea vit sa pire saison depuis 1996. Cette première année sous la houlette de Todd Boehly est un vrai fiasco, agaçant l'homme d'affaires américain. Celui-ci se montrera moins actif en coulisses dans les prochains mois.

Avec plus de 600 millions d'euros dépensés lors des deux périodes de mercato, Chelsea devait faire peur à toute l'Europe. La réalité fut bien différente pour les Blues. Ce sont plutôt leurs supporters et les observateurs qui ont eu peur au vu du niveau affligeant de Chelsea pendant 12 mois. Candidat au titre de champion d'Angleterre et à la Ligue des champions, le club londonien a complètement raté sa saison. Inexistant en Premier League, Chelsea est actuellement 12e avec seulement 43 points, 11 petites victoires et 15 défaites subies. Sorti en quart de finale de C1 par le Real, Chelsea est aussi passé au travers en coupes nationales. Un bilan terrible pour Todd Boehly, à l'issue de sa première saison comme propriétaire du club.

Boehly est dépassé, il va déléguer ses responsabilités

Financièrement et humainement, l'Américain s'est pourtant investi au maximum tout au long de la saison. Selon le Daily Mail, il a passé 50% de son temps à s'occuper de Chelsea, sur place qui plus est. Jusqu'à janvier dernier, il a même occupé le poste de directeur sportif des Blues par intérim avant de déléguer cette fonction. Cet été, Boehly va même aller plus loin dans le désengagement personnel. 

En effet, toujours selon le Daily Mail, l'homme d'affaires américain passera moins de temps au club à l'avenir. Désormais, 20% de son temps sera consacré aux Blues alors qu'il compte notamment nommer Chris Jurasek au poste de directeur général du club. Boehly doit aussi s'occuper des autres formations sportives où il est engagé. Les Los Angeles Lakers en NBA, qu'il est parti voir lors des play-offs dernièrement, et les Dodgers de Los Angeles en baseball. Surtout, il est conscient qu'en football, où il est moins averti que dans les grands sports américains, mieux vaut laisser place à des professionnels pour remonter la pente.