Cristiano Ronaldo était cramé, Man United s’est fait avoir

Cristiano Ronaldo était cramé, Man United s’est fait avoir

Ancien manager de Manchester United, Ole Gunnar Solskjaer regrette d’avoir validé le retour de Cristiano Ronaldo en aout 2021. A l’époque, la signature de l’attaquant portugais ressemblait à une opportunité en or. Mais le coach norvégien avait vite compris l’erreur de ses dirigeants.

Agacés par les résultats de leur équipe, les supporters de Manchester United ont scandé le nom de Cristiano Ronaldo pendant le match perdu face à Brighton (1-3) samedi. La pique s’adresse notamment au manager Erik ten Hag, à l’origine du départ du Portugais l’hiver dernier. Rappelons que le quintuple Ballon d’Or n’avait jamais vraiment obtenu les faveurs du coach néerlandais. Le technicien ne s’était donc pas opposé à la rupture du contrat de l’attaquant devenu trop encombrant dans le vestiaire.

Cette triste fin n’a pas dû étonner Ole Gunnar Solskjaer, le précédant manager de Manchester United qui s’était réjoui trop vite du retour de Cristiano Ronaldo en août 2021. « C'était une décision très difficile à refuser et j'ai pensé qu'on devait le faire, mais c'était une mauvaise idée, a confié le Norvégien à The Athletic. Cela paraissait tellement pertinent quand il a signé, et les supporters ont ressenti cela lors de ce match contre Newcastle (victoire 4-1, doublé de CR7), quand Old Trafford était déchaîné. Il était encore l'un des meilleurs buteurs au monde, il avait l'air fort. »

Solskjaer balance sur les Mancuniens

Mais au fil des semaines, le technicien licencié en novembre 2021 s’était aperçu des limites de Cristiano Ronaldo. D’ailleurs, Ole Gunnar Solskjaer affirme que d’autres Red Devils avaient pris la grosse tête. « Ils n'étaient pas aussi bons que ce qu'ils pensaient, a-t-il lâché. Je ne citerai pas de noms, mais j'étais très déçu quand deux joueurs ont refusé de devenir capitaine. J'étais aussi déçu quand d'autres joueurs ont dit qu'ils ne voulaient pas jouer ou s'entraîner parce qu'ils voulaient forcer leur départ. » Nul doute que la presse anglaise ne tardera pas à identifier les coupables.